Officiellement déjà champion de France, le PSG et ses 23 points d'avance n'a plus qu'un seul objectif en Ligue 1 : rester invaincu, tout en se préservant des blessures. Une priorité qui a forcément un impact sur le spectacle.
« Je suis content qu’on n’ait pas perdu ». Après le nul ramené par le PSG de Nantes, Joao Neves est allé droit à l’essentiel. Si, en conférence de presse d’après match, Luis Enrique a expliqué « qu’il aurait préféré gagner le match », il suffit d’avoir suivi la rencontre pour comprendre que le principal n’était pas là.
Le turnover, un point essentiel pour Luis Enrique
A l’image des quatre changements effectués par l’entraîneur espagnol peu après l’heure de jeu, puis d’un cinquième quelques minutes plus tard. Toujours invaincu, à la poursuite du record du FC Nantes (32 matchs de suite sans perdre au cours de la même saison), et sans blessés : le PSG a de quoi être satisfait.
Déjà sacré champion de France, le PSG n’a plus qu’une seule ambition en tête en Ligue 1 : rester invaincu. Quand on a dit ça, tout le reste n’est qu’une question de priorité. De savant dosage, qui va permettre aux Parisiens de bien se préparer pour le double affrontement face à Arsenal et la finale de la Coupe de France.
On touche là un autre aspect de la philosophie de Luis Enrique. Sa priorité n’est pas de voir Ousmane Dembélé réussir un triplé à Nantes, ou contre Nice vendredi, mais d’être à 100% de ses moyens, mentalement et physiquement, mardi prochain à l’Emirates.
Un "service minimum" en Ligue 1 jusqu'à la fin de la saison
C’est la même chose pour tous les autres. On va encore s’en rendre compte contre Nice. Là où les observateurs veulent voir une répétition générale avant Arsenal, Luis Enrique ne voit qu’un moyen de garder ces joueurs concernés, tout en restant invaincu. Il en sera ainsi jusqu’à la fin de la saison, surtout si Paris passe l’obstacle anglais et se qualifie pour la finale de la Ligue des Champions.
Une sorte de "service minimum" proposé par les Parisiens, qui ne plait pas à tout le monde. Hier, ce sont les adversaires des Canaris pour le maintien qui faisaient grise mine, dans dix jours ce seront les concurrents de Strasbourg dans la lutte pour l'Europe qui le regretteront. Sans parler de certains médias qui se plaisent à souligner que "le PSG ne rassure pas", alors que c'est tout le contraire...
