
Ils ont rarement fait la une des médias, mais pourtant, ils ont réussi une belle saison, malgré parfois des conditions difficile.
Il y a un peu plus d’une semaine, on découvrait les trophées UNFP récompensant (entre autres) les meilleurs joueurs de la saison de Ligue 1. Le Quotidien Du Sport a souhaité mettre en avant les joueurs qui ont aussi réalisé une balle saison, dans l’ombre des stars de notre championnat. Jeunes ou moins jeunes, ils sont sous côtés. Pourtant, cette équipe a fière allure.

Gardien de but : Yehvann Diouf (Reims)
La saison du joueur formé à Troyes, qu’il a quitté en 2019 pour venir en Champagne est loin d’être terminée. Le gardien de but de 35 ans doit encore se battre avec son club pour rester en Ligue 1, mais aussi disputer la finale de la Coupe de France. Avec trois séances de tirs au but remportées, il est un des grands artisans de la campagne du Stade de Reims.
Latéral droit : Ismaily (Lille)
Le Brésilien de 35 ans, capable de jouer des deux côtés de la défense, a malheureusement vu sa saison gâchée par une grosse blessure au ménisque. Le joueur passé par le Shakhtar, d’où il est arrivé en 2022 a quand même eu le temps de montrer ses belles qualités de contre-attaquant, en 66 matchs joués avec le LOSC en Ligue 1.
Défense centrale : Brendan Chardonnet (Brest) et Alexandro (Lille)
Le premier a tout connu avec Brest, son club formateur, qu’il a seulement quitté pour un prêt à Epinal lors de la saison 2015/2016. Robuste et rigoureux, le capitaine des Pirates (30 ans) a tenu la baraque en Ligue des Champions notamment, permettant à son équipe de sortir de la phase de Ligue.
Le second n’a que 25 ans et est par excellence, LE joueur sous coté de notre Ligue 1. A l’image de Gabriel, passé par Lille avant de devenir un des meilleurs défenseurs de Premier League à Arsenal. Sa paire avec Niakaté a été une des bases de la bonne saison des Lillois, notamment en Ligue des Champions.
Latéral gauche : Melvin Bard (Nice)
Considéré comme un « bon joueur de Ligue 1 », sans plus, le Niçois a passé un cap. Ce n’est pas encore Nuno Mendes, mais celui qui n’a pas encore 25 ans mériterait d’avoir sa chance dans un club plus huppé. On va d’abord le suivre avec attention la saison prochaine en Ligue des Champions.
Milieu de terrain défensif : Neil El Aynaoui (Lens)
Un défensif qui va de l’avant… A 23 ans, le joueur formé à Nancy s’est imposé comme un joueur indispensable au 11 lensois. Sans nul doute une des bases de l’équipe que va bâtir le successeur de Will Still dans le nord.
Milieu de terrain relayeur : Mahdi Camara (Brest)
Comme Alexandro à Lille, l’ancien Stéphanois est sans doute l’un des joueurs les plus sous cotés. Formé chez les Verts, il a pris une autre dimension sous le maillot de Brest, où il évolue depuis 2023. Un gros gros travailleur, qui mérite sa chance dans un club plus huppé, alors qu’il n’a pas encore 27 ans.
Milieu de terrain relayeur : Morgan Sanson (Nice)
En seulement 6 matchs joués avec l’OGC Nice, en raison d’une longue blessure à la cheville, le joueur formé au Mans et passé par l’OM, puis Aston Villa, a prouvé qu’il était un des meilleurs milieux relayeurs de Ligue 1. Passé par les U19 et les U21 français, il aurait sans doute mérité mieux, alors qu’il va sur ses 31 ans.
Attaquant : Moses Simon (FC Nantes)
Ce n’est pas la première fois que l’on se demande ce que Moses Simon fait encore à Nantes. Avec 8 buts et 10 passes décisives, l’international nigérian fait partie des attaquants les plus efficaces de Ligue 1, en jouant dans une des équipes qui jouent le moins bien.
Attaquant : Matthis Abline (FC Nantes)
Déjà la saison dernière, l’attaquant formé à Rennes avait été un des grands artisans du maintien des Canaris. Cette saison, le joueur de 22 ans a trouvé le chemin des filets à 9 reprises (pour 2 passes décisives) et fait partie des Français les plus sollicités.
Attaquant : Arnaud Kalimuendo (Stade Rennais)
Avec 17 buts, le joueur de seulement 23 ans a réussi la plus belle saison de sa jeune carrière. Une confirmation pour celui qui avait déjà inscrit 12 buts avec Lens lors de la saison 2011/2012. Aujourd’hui, c’est mieux que Jonathan David ou Emanuel Emegha, dont on parle beaucoup plus.