samedi 12 octobre 2024

Ligue 1 : pourquoi l’OGC Nice de Didier Digard va être l’équipe de la deuxième partie de saison

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Comment tout a changé à Nice depuis l’arrivée de Didier Digard, transformant un énorme flop en potentiel européen. Pourquoi l’OGC Nice va être l’équipe de la deuxième partie de saison.

Un début morne et sans aucune émotion. Un Lucien Favre qui donnait l’impression de ne pas être vraiment très impliqué dans le recrutement, pour un début de saison raté et une direction qui s’impatiente… tout en mettant du temps à réagir. L’impression laissée par l’OGC Nice lors de la première partie de saison, était assez catastrophique.

Depuis l’arrivée de Didier Digard sur le banc, c’est une véritable résurrection ! A l’image du 3 sur 3 que viennent de réussir les Aiglons, avec deux succès très probants à l’extérieur, à Lens et à Marseille.

Une période de 15 jours pour remobiliser l’équipe

Malgré un beau succès, dès son premier match , face à une faible équipe de Montpellier (6-1), et un nul prometteur contre le Stade de Reims, l’interlude de 15 jours sans match à permis au club provençal,  éliminé en Coupe de France, de travailler sereinement pour préparer le match suivant contre Lille.

La quinzaine a été utilisée pour travailler le physique et le niveau d’intensité des joueurs niçois comme en témoigne le capitaine et défenseur central des niçois Dante. « On s’est focalisé sur l’intensité », confiait le capitaine des  Aiglons, à nos confrères de l’Equipe. « L’équipe en manquait sur toute la durée d’un match. On a haussé l’intensité de toutes les séances, pour avoir une équipe très agressive et dynamique, avec des exercices qui donnent plus de jus. »

Avec une série d’exercices tactique, le staff et les joueurs ont pu également peaufiner un 4-3-3 et même un 5-4-1 pour faire face au divers style de jeu de leurs adversaires.

Une proximité de tous les instants avec les joueurs

Cette période de remobilisation a fait énormément de bien aux Niçois qui enchainent les bonnes performances.

Mais une autre raison peut-être avancée pour expliquer la réussite de la méthode Digard. L’ancien joueur de l’OGC Nice a abandonné la distance avec les joueurs qu’avait instaurée son prédécesseur. Adieu le vouvoiement et le rapport hiérarchique clairs qui crispent l’effectif, et bonjour la proximité avec les joueurs et une présence accrue du coach auprès de ces ouailles.

Cela se ressent sur la préparation des matchs et aux entrainements ou les joueurs reprennent du plaisir, sont davantage réceptifs. Le jeu aussi  a repris ses droits. Les exercices avec le ballon sont désormais plus nombreux à la plaine du Var, dans le cadre d’entrainements spécifiques pour travailler le point fort des joueurs et renforcer le collectif.

Les oppositions s’enchaînent au centre d’entrainement pour travailler les automatismes dans des conditions se rapprochant le plus possible du match.

Preuve de cette proximité retrouvée, les retours sur les matchs normalement réalisés en groupe sont désormais assortis de retour individuel pour chaque joueur. Une pratique qui plaît à de nombreux joueurs de l’effectif qui se sentent davantage concernés.

Le plaisir retrouvé… et partagé

L’ancien joueur de 36 prend également du plaisir à entrainer le club qu’il a connu en tant que joueur et ça se resent. « Cela me donne juste du plaisir de voir le club joyeux, de voir un staff se mettre minable et ne pas compter ses heures, et de voir les joueurs se mettre minables pour rendre sur le terrain », explique-t-il. « Je savoure. Je me retrouve à entrainer mon club en L1. Je ne peux pas dire qu’il m’arrivera grand-chose de mieux dans ma vie ».

 Une joie et un plaisir que n’avait, semble-t-il, pas son prédécesseur et qui fait manifestement la différence dans l’envie sur le terrain. Kephren Thuram en a témoigné en conférence d’après match après la victoire à Marseille (1-3) « c’est tout l’état d’esprit qui a changé ».

S’il ne possède pas le BEPF, le coach semble être confirmé pour la fin de la saison. Mais Ineos, critiqué pour sa gestion de leurs clubs (Nice et Lausanne) à tendance à préférer le bling-bling international, doit surement se poser la question sur le maintien du coach pour la saison prochaine.

                                                     Killian Ravon

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