jeudi 25 avril 2024

Ligue 1 : quand la VAR se décrédibilise toute seule…

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Les détracteurs de la VAR ont du grain à moudre. Ce week-end, deux décisions arbitrales, ayant eu des conséquences importantes sur l’issue des matchs, ont secoué la Ligue 1. Pourtant, dans les deux cas, la VAR n’a pas déjugé les arbitres.

La première concerne le match entre Strasbourg et Montpellier. Teji Savanier et ses coéquipiers menaient 1-0, quand Pierre Gaillouste, l’arbitre de la rencontre, expulse Elye Wahi (photo).

On joue la 66ème minute, et l’attaquant montpelliérain, tout juste entré en jeu, est l’auteur d’une faute sur Lucas Perrin. Une banale faute, qui justifie tout au plus un carton jaune. Mais l’arbitre se trompe et met un rouge.

La commission de discipline, passe après l’arbitre de Strasbourg-Montpellier, après la VAR, et annule l’expulsion de Wahi !

Dans la foulée, à 11 contre 10, Strasbourg inscrit trois buts et inverse le cours du match. Dans son rapport, Pierre Gaillouste admet d’ailleurs son erreur, ce qui vaudra à la commission de discipline, réunie hier en urgence (en visio conférence) d’annuler la sanction.

L’erreur de l’arbitre, qui doit réagir vite et en temps réel, est tolérable. Mais pour la VAR ? Tous les observateurs qui ont vu l’action s’accordent à dire que l’expulsion n’est pas justifiée.

Pourtant, sur les images, on voit M. Gaillouste porter la main à son oreille, pour écouter les commentaires des arbitres de la VAR. Mais ce que tout le monde a vu, les arbitres placés derrière les écrans vidéo, ne le voient pas… Que ce serait-il passé, si Montpellier avait pu finir son match à 11 ? On ne le saura jamais…

A Troyes, l’arbitre et la VAR se trompent dans le règlement

L’autre grosse faute d’arbitrage concerne la rencontre entre Troyes et Lyon. Alors que le score est de 0-0, on joue la trentième minute quand l’arbitre de la rencontre siffle un pénalty en faveur de l’OL.

A la lutte avec Léo Dubois, Erik Palmer-Brow détourne un centre d’Houssem Aouar. Après avoir heurté la cuisse du défenseur de Troyes, qui se retourne, le ballon rebondit sur son talon, puis revient heurter sa main… Jérôme Brisard se trompe en sifflant la sanction suprême.

Pourtant, le défenseur de Troyes n’a pas agrandi volontairement sa surface de contact, il n’a rien maitrisé. Le Règlement est clair : il n’y avait pas penalty. L’erreur de l’arbitre, que l’on peut comprendre dans l’action, aurait donc dû être corrigée par la VAR. Au moins pour un question de règlement. Rappelons que ce penalty a eu des conséquences énormes, puisqu’il a été à l’origine du seul but du match.

Ces deux exemples sont terribles pour la VAR. Mise en place pour aider les arbitres, avec la possibilité de revoir les images au ralenti et d’apporter un regard extérieur sur les actions, celle-ci se heurte à l’incompétence de ceux qui regardent les images.

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