Battu pour la deuxième fois en deux matchs, l’OL a de grandes chances d’être bon dernier dimanche soir. La crise pointe déjà le bout de son nez. Pierre Sage est sous pression.
Une composition d’équipe pas très bien comprise (avec Mikautadze et Matic sur le banc), des choix étranges en cours de match (faire entrer la recrue géorgienne dans le couloir droit pour remplacer Nuamah très vite blessé)… La saison commence à peine et Pierre Sage est déjà en difficulté. L’OL, lui, est bon dernier de Ligue 1 avec deux défaites en deux matchs (0-2 contre Monaco après le 0-3 à Rennes), aucun but inscrit et 5 encaissés.
Mais si le héros de la saison dernière donne l’impression de patauger, que dire de sa direction ? Après s’en être pris au PSG et annoncé qu’il voulait jouer le titre (disant officiellement qu’il voulait lui « botter le cul »), John Textor ne donne pas non plus le sentiment de maîtriser cet inter-saison et paye les frais d’une deuxième partie de saison héroïque.
Si l’OL est aujourd’hui l’un des clubs les plus dépensiers d’Europe, avec 134 millions d’euros investis dans les transferts près de la moitié sont des options d’achats signées en janvier dernier.
Les choix de Sage, mais aussi de Textor, incompris
Pendant ce temps-là, les supporters lyonnais comprennent mal les choix de la direction lyonnaise. Notamment celui de vendre Mamadou Sarr, très prometteur défenseur central de 18 ans formé au club, à Strasbourg (10 millions d’euros) pour mettre près de 32 millions sur Moussa Niakhaté. Le départ de Mohamed El Arouch, libre, vers Botafogo, propriété de John Textor, et la mise à l’écart de Rayan Cherki, en instance de départ pour seulement 15 millions, interrogent aussi sur la nouvelle politique du club. La position du patron de l’OL vis à vis d’Everton (qu’il veut racheter) entretient un peu plus le doute sur la réelle compétence du milliardaire américain pour ramener l’OL vers les sommets.
La chance de l’OL, c’est de pouvoir enchainer avec un deuxième match de suite à domicile, contre une équipe moins cotée que Rennes et Monaco. Mais le match qui ouvrira la 3ème journée, vendredi prochain, sera à double tranchant. Si l’OL ne bat pas les Alsaciens, les (très) mauvais souvenirs de la saison dernière reviendront au grand galop.