vendredi 4 octobre 2024

Ligue des Champions : Besiktas a du mal à se faire de la place à la table des grands d’Europe

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Club historique turc, souvent dans l’ombre de ses rivaux stambouliotes Fenerbahçe, Galatasaray ou Basaksehir plus récemment, Besiktas a réussi l’an passé à se qualifier pour la Ligue des Champions. Une première depuis quatre ans.

Très rarement convié à la table des grands sur les dix dernières années, le Besiktas se sait attendu pour ce retour au premier plan européen. Avec un des meilleurs effectifs de SuperLig, le gain du titre de champion de Turquie, devant Galatasaray, lui laisse espérer pouvoir enclencher un cycle vertueux.

Batshuayi-Larin-Ghezzal, le trio magique du Besiktas

Mais avec une équipe aussi peu expérimentée, il sera tout de même difficile d’espérer une qualification pour les phases finales. La possibilité de finir troisième et d’accrocher l’Europa League est plus crédible.

Au sein d’un groupe homogène, les joueurs de Yalcin miseront sur l’ambiance, toujours aussi chaude et bouillmante, à domicile pour faire le plein, ce qui est tout à fait dans leurs cordes face au Sporting, à l’Ajax ou à Dortmund. Si la première place semble promise au club allemand, dans la lutte pour la seconde, les Turcs ont pas mal d’arguments à présenter.

Et d’abord un vrai potentiel offensif incarné par le puissant international canadien, Cyle Larin, meilleur buteur du club l’an dernier avec 18 buts en championnat, qui pourra faire la paire avec l’ancien Marseillais, Basthuayi, de nouveau prêté par Chelsea, et être mis sur orbite par l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais, Rachid Ghezzal, acteur important dans la quête du titre et définitivement transféré au Besiktas.

Avec le recrutement de l’attaquant Karaman, transfuge de Dusseldorf, des défenseurs Montero et Meras, des milieux Teixeira, Topal et Ucan, le groupe devrait avoir les moyens de jouer sur les deux tableaux du championnat, pour un titre à défendre, et de la Ligue des Champions, pour un statut à affirmer.

Une place à prendre dans la concert européen, histoire de se souvenir du dernier coup d’éclat d’une équipe menée par Babel, Tosun et Telisca en 2017-2018 après une phase de groupe parfaitement maitrisée à la première place devant Leipzig, Porto et Monaco. Seul le Bayern avait eu la peau de ces Turcs là en huitième de finale…

Dans cet optique, le double affrontement contre les Portugais du Sporting (19 octobre et 3 novembre) sera décisif. Les deux équipes ont perdu leur deux premiers matchs (contre Dortmund et l’Ajax) et devraient se disputer la place de troisième.

Thomas Berthelot

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