10 points à 3 journées de la fin : qui l’eut cru ? Qui eut cru que le Stade Brestois, qui découvre la Coupe d’Europe, serait quasiment qualifié pour les barrages (à 90% selon les prévision d’Opta) avant même de jouer ces trois derniers matchs ?
Officiellement, il faudra encore un ou deux points, à prendre si possible face au PSV Eindhoven ou en déplacement à Donetsk, avant la réception du Real Madrid pour terminer, mais le travail a déjà été fait. Certes, le calendrier a plutôt facilité la tâche des Bretons (Sturm Graz et Salzburg, 29ème et 32ème du classement aujourd’hui, en ouverture), mais fallait-il encore s’imposer face à des adversaires plus habitués aux joutes européennes.
Eric Roy : « J’ai toujours pensé qu’on serait capable d’exister si on était à notre meilleur niveau »
« J’ai toujours pensé qu’on serait capable d’exister si on était à notre meilleur niveau », résumait Eric Roy, dans un entretien pour Canal+ avant le déplacement à Barcelone. « Le plus difficile, c’est d’être à son meilleur niveau, le jour J. Ma grande satisfaction, c’est que les joueurs ont été dans l’action, en étant présents ».
Même contre le Barça, les Bretons sont tombés avec les armes. « Non seulement ils dominent avec le ballon mais après à la perte ils ne vous laissent pas vous organiser, ni la possibilité de fixer […]. On a été confrontés à ce qui se fait de meilleur en Europe en ce moment ».
Le Stade Brestois a un pied en 16èmes de finale. Un petit point contre le PSV Eindhoven (mardi 10 décembre) et ce sera officiel : du rêve, les Breton seront passés à la réalité.