PSG – DORTMUND (MARDI, 21H)
Paradoxalement, alors que le groupe E est qualifié du « groupe de la mort », avec Dortmund, le Milan AC et Newcastle, au point que certains prédisent les pires difficultés pour le club de la capitale, cela pourrait bien être le bonne année pour le PSG.
Chaque année le multiple champion de France apparaît comme l’une des équipes favorites au titre, et chaque année (à de rares exceptions) les Parisiens ne sont pas à la hauteur du rendez-vous. Pourtant le club Qatari réussit toujours à acquérir les joueurs les plus talentueux de la planète. Mais avoir onze joueurs de renommée mondiale n’est pas suffisant pour glaner le titre européen.
A LIRE AUSSI : Kephren Thuram à Paris en janvier ?
Ce qu’il manque (ait ?) à Paris, c’est cette identité collective que l’on peut retrouver dans d’autres équipes. Peut-être y’avait-il trop de stars dans l’équipe, les années précédentes, pour espérer quoi que ce soit. Mais avec les départs de Messi et Neymar cet été, le PSG s’est sans doute libéré d’un poids. Avec une attaque Kylian Mbappé, Ousmane Dembele et Randal Kolo Muani, les dirigeants parisiens ont changé de stratégie, en reformant le trio d’attaque de l’équipe de France. Sans oublier Gonçalo Ramos, une recrue de poids en attaque. L’international Portugais est arrivé à Paris cet été pour 65 millions d’euros, tout comme Milan Skrinjar, Marco Asensio, Kang-In-Lee, Manuel Ugarte ou encore Lucas Hernandez.
Cette fois, les millions semblent avoir été mieux dépensés
Une nouvelle fois, le club de la capitale a dépensé (environ 300 millions d’euros) gros mais a aussi bien dégraissé. On note les départs de Messi et Neymar donc, mais aussi Mauro Icardi, Leandro Paredes, Renato Sanches, ou encore Marco Verratti. Avec tous ces changements de joueurs, il faudra un temps d’adaptation aux nouvelles recrues pour trouver leurs marques au sein du groupe, mais le PSG peut nettement aller chercher une demi-finale de Ligue des Champions.
Sans doute dans un style différent, sous les ordres d’un entraîneur expérimenté, qui connaît la marche à suivre pour gagner le titre suprême. Après City, le Bayern et à un degré moindre, le Real, le PSG fait partie d’un groupe de quatre ou cinq équipes qui ont les moyens d’atteindre le dernier carré. « Il faut du temps, mais il y aura des résultats et du bon foot », affirme Luis Enrique. On a envie de le croire.