vendredi 29 mars 2024

Ljubomir Vranjes : « Nîmes veut se rapprocher de Montpellier et Nantes »

À lire

Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Arrivé cet été, l’ancien sélectionneur de la Slovénie Ljubomir Vranjes (49 ans), vainqueur de la Ligue des Champions en 2014 avec Flensburg-Handewitt, s’épanouit pleinement à Nîmes. Le nouveau coach de l’USAM évoque, avec passion, son envie de voir ses joueurs rivaliser avec les meilleurs. Entretien réalisé pour Handball Magazine et Le Quotidien du Sport..

Comment se passe cette aventure avec Nîmes ?

Je suis très heureux. C’était quelque chose que je souhaitais depuis longtemps. Je voulais vraiment venir en France pour voir comment se développe le handball ici et surtout comment il était possible de travailler. J’ai pu ainsi le découvrir avec Nîmes, mais aussi au contact des autres clubs. Le succès des dernières années a amené le hand français à un tel niveau.

C’est du haut niveau ! D’un point de vue individuel, c’est impressionnant. Mais j’ai maintenant la chance de le constater à chaque match avec les différentes équipes de ce championnat. C’est une année très intéressante et je pense que ça va le devenir encore plus à l’avenir.

Pensez-vous que la StarLigue est devenue la référence aujourd’hui ?

Je pense clairement que le championnat de France est en train de grandir. Il est de mieux en mieux et surtout meilleur, saison après saison. Je trouve que c’était le bon moment pour le découvrir et le constater. Le Portugal est aussi une destination intéressante, mais maintenant je pense que la France a pris de l’avance. J’aime ce que je vois depuis que je suis arrivé.

Ljubomir Vranjes dans un championnat qui grandi

Le fait d’être dans un club comme Nîmes qui ouvre un nouveau chapitre de son histoire avec vous, était-ce le parfait choix pour venir en France ?

Bien évidemment. Je pense qu’il y a un gros potentiel dans ce club et que l’on a tout pour continuer à nous développer. On veut faire un pas en avant. J’ai de bons joueurs dans mon équipe. Je sens qu’ils ont encore de grandes capacités à offrir. La progression est là. On travaille durement au quotidien pour cela. Nîmes est le parfait endroit pour construire quelque chose. En plus, dans le sud de la France, dans une belle ville, avec la tradition et l’histoire qui est la sienne. Je n’ai pas à me plaindre. Bien au contraire. Je suis très heureux (sourire).

A l’image de beaucoup de clubs, Nîmes cherche à se développer pour rivaliser avec le Paris Saint-Germain. Comment espérez-vous le faire ?

On veut déjà gagner. Tout simplement. Chaque match possède sa propre histoire. Il faut l’aborder en se donnant au maximum et en faisant tout pour décrocher la victoire. On ne veut pas être compétitif que contre Paris. Ce serait réducteur de résumer le championnat de France au PSG. Il y a tellement de belles équipes comme Nantes, Montpellier, Aix,…

Ils ont des budgets conséquents et une volonté aussi d’aller le plus haut possible. On peut déjà essayer de rivaliser avec eux et faire en sorte de croire en nos capacités de développement. C’est important d’être compétitif, pas seulement sur le terrain, mais également en dehors. Le championnat va encore grandir dans les prochaines années et c’est à nous de tout faire pour l’accompagner et l’aider dans sa progression. Ce n’est pas une mauvaise chose de reconnaître le mérite de ses adversaires, notamment quand ils font du bon travail. A condition que l’on cherche à s’en rapprocher aussi pour se donner les moyens de rivaliser avec eux. C’est mon état d’esprit.

 « Ce serait réducteur de résumer le championnat de France au PSG »

Espérez-vous être dans la continuité du travail réalisé à Nîmes ces dernières années ?

On part sur de bonnes bases. Il y a eu du bon travail de fait avec notamment Franck (Maurice). Mais un nouveau coach cherchera toujours à apporter quelque chose de nouveau et sa propre vision. On veut être meilleur dans certains secteurs. Cependant, je veux me donner le temps et ne pas faire de fausses promesses. Dans ma tête, je pense qu’on doit d’abord viser les cinq premières places. On veut se rapprocher de Montpellier, Nantes ou encore Aix. Il faut aussi que l’on puisse compter sur un budget conséquent.

On va tout faire pour. On veut avancer pas à pas. On y croit. Pour l’instant, tout va dans le bon sens. L’équipe travaille bien. On verra à l’avenir ce qu’il nous réserve. Je suis tout aussi curieux de voir de quoi on est capable sur le long terme. Il n’y a pas de pression inutile à avoir.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi