L’Olympique Lyonnais a décidé de passer à l’action pour le paiement des droits TV. BeIN Sports n’ayant toujours pas ouvert sa caisse pour les clubs de L1 tel que cela est prévu dans le contrat avec la LFP. Le septuple champion de France passe à la vitesse supérieure avec la Ligue 2 et des clubs de L1 en appui.
La série des droits TV pourchasse cette saison 2024-2025. La LFP avait négocié au rabais la nouvelle mouture 2024-2029. En somme, 400 millions d’euros par saison en dehors des droits internationaux.
Désormais l’OL ne rigole plus. Le club aux 7 titres de champion de France commence à avoir sérieusement la cervelle qui chauffe en matière de financement des clubs.
Les Rhodaniens ont décidé de passer à l’action alors que la première traite de BeIN Sports n’a pas été honoré par la chaîne Qatarie. L’OL avec l’appui d’autres clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 passe au niveau 2 contre l’instance dirigeante.
L’histoire entre le club et la LFP erst brouillée depuis 4 ans et l’arrivée de Labrune au pouvoir du foot français. En l’occurrence, l’OL a proposé de nombreuses idées entre la création de la chaîne 100% Ligue 1 ou réinventer une diffusion par le streaming.
Deux idées fondatrices qui avaient une certaine idée d’une nouvelle diffusion du football en France.
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Quelle suite dans le courrier de l’OL ?
Cette première étape entamée par l’OL a donné de la suite dans les idées et en cohérence avec d’autres Présidents. Le Havre voudrait interdire BeIN à son stade. Bastia a aussi réagi quant au partenariat avec le Qatar qui pose de sérieux problèmes.
L’OL a défendu son partenaire Emirates, concurrent des Qataris. Lyon a aussi exprimé sur le plan des faits, des failles dans la solution mise en place par la LFP et voté par le Conseil d’ Administration.
Pour autant, Lyon compte sur un directeur général qui connaît parfaitement le dossier et ne s’arrêterait pas en si bon chemin. La mise à l’écart de Cyril Linette qui avait le soutien de nombreux dirigeants du football hormis ceux du C.A sortant a raidi les positions.
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L’OL cogne du poing sur la table, la commission du Sénat va rendre ses conclusions
L’Olympique Lyonnais et d’autres écuries du football professionnel n’ont pas encore terminé leur bataille contre la LFP. D’autant que l’instance dirigeante doit aussi mener une bataille âpre avec le Sénat. La chambre haute du Parlement mène une commission d’enquête dans le cadre du deal CVC.
De quoi mettre en lumière les doutes et les perspectives d’un accord gagnant-gagnant. Les conclusions du rapport sénatorial sont attendus en fin de mois. D’ici là, la LFP a décidé de contre-attaquer en adressant une lettre au Président du Sénat. Un premier épisode final qui marque bien la fragilité de la défense de la LFP.
Le point de départ de cette enquête étant divisé en deux clés : le salaire de Vincent Labrune qui met en jeu un potentiel conflit d’intérêt. Et, le choix de livrer à vie et sans durée 13% des droits chaque année à CVC. Comme si les clubs étaient amputés collectivement de 13% de recettes pour financer leurs centres de formation ou des projets régionaux.
Dans cette optique, la LFP a le postérieur entre deux chaises et n’a nullement besoin que cela s’aggrave vers la chute. Si les conclusions sénatoriales sont accablantes, elles mèneraient sans aucun doute à une nouvelle élection à la tête de l’instance ?