En choisissant Jorge Sampaoli, puis en visant aujourd’hui Igor Tudor pour lui succéder, Pablo Longoria est en contradiction totale avec ses déclarations sur « la continuité » ou l’identité de jeu…
Après Jorge Sampaoli, Igor Tudor ? Annoncé comme le nouvel entraîneur de l’OM, le technicien croate a un peu le même profil que l’Argentin : il prône un jeu tourné vers l’offensif et plutôt plaisant, mais surtout, ne reste jamais longtemps au même endroit.
En 9 années sur un banc, après une première expérience en tant qu’adjoint de Slaven Bilic en sélection croate, il a enchaîné sept clubs, plus un passage à la Juventus en tant qu’adjoint de Pirlo ! Etrange choix de la part d’un président qui ne cesse de parler de « continuité », avec la mise en place d’une « identité de jeu ».
En choisissant Jorge Sampaoli, qui restait sur quatre expériences courtes avant de signer à l’OM, après ses quatre années sur le banc du Chili, Longoria savait pourtant à quoi s’attendre. D’ailleurs, en dehors de la sélection sud-américaine, Sampaoli n’a jamais réussi à rester deux saisons pleines dans le même club.
Pablo Longoria fait du bricolage
Très apprécié par le supporters marseillais par son travail depuis le départ de Jacques-Henri Eyraud, Pablo Longoria fait surtout du « bricolage », notamment au niveau du mercato, cumulant prêts ou paris, parfois risqués.
Pas de quoi rassurer alors que l’OM disputera la Ligue des Champions, dont la première journée programmée dès le 6 septembre (Coupe du Monde oblige), soit dans un tout petit peu plus de deux mois.
Pendant ce temps-là, alors que des dizaines de noms circulent sur la canebière, l’OM ne compte que deux recrues : Samuel Gigot, en provenance du Spartak Moscou, qui avait signé cet hiver, et le jeune havrais Isaak Touré.
Avec quel entraîneur ? Quelle identité de jeu ? Et surtout, quels joueurs, l’OM va-t-il aborder la Ligue des Champions ? Pablo Longoria est incapable de donner des réponses précises à ces questions…