Après une entrée tonitruante à Brest, l’OM n’a pas réussi à enchainer au Vélodrome contre Reims. Les points faibles de l’équipe de Roberto De Zerbi ont été criants.
Après l’euphorie, ce n’est pas encore le temps des doutes, mais déjà celui des questions. Dominateurs en première période face à une équipe rémoise pas entrée dans son match, les Marseillais ont beaucoup gâché. Notamment par Elye Wahi, qui a manqué à lui tout seul quatre occasions franches, dont deux immanquables. Sorti sous les sifflets peu après l’heure de jeu, remplacé par Jonathan Rowe, positionné en n°9 par De Zerbi, l’ancien lensois a complètement manqué ses débuts au Vélodrome et se met déjà en danger, lui qui a été payé 25 millions d’euros.
Wahi, Rulli, Kondogbia, Murillo… Il y a de quoi s’inquiéter
Malgré quelques belles interventions au pied en dehors de sa surface, le match de Geronimo Rulli est aussi loin d’être parfait. S’il a beaucoup de joueurs devant lui sur l’égalisation d’Akieme, en revanche, l’Argentin pouvait largement faire mieux sur le but de Fofana, où il se fait prendre au premier poteau, une zone interdite pour les gardiens de but.
En défense, on ne peut pas dire que Leandro Balerdi a beaucoup rassuré (à l’image de sa défense sur Fofana, sur le deuxième but rémois), alors que Geoffrey Kondogbia n’a pas fait oublier sa mauvaise saison dernière, quand Murillo a rappelé la nécessité de recruter un latéral droit.
N’oublions pas que De Zerbi construit une équipe de A à Z
Au rayon des bonnes nouvelles, car il y en a aussi, on citera le nouveau but de Mason Greenwood (meilleur buteur de Ligue 1 avec Bradley Barcola), la très belle première période d’Amine Harit, l’entrée intéressante de Jonathan Rowe, et le gros match de Quentin Merlin, impliqué sur les deux buts olympiens.
Commencer par un match nul contre une équipe que l’on n’attend pas dans le premier tiers du classement reste forcément un coup de frein pour les Marseillais. Mais pouvait-on en attendre beaucoup plus pour une équipe reconstruite de A à Z ?