Pur produit du sérail toulonnais, l’ouvreur international français de 22 ans Louis Carbonel raconte sa vie de rugbyman.
Premier sport Pratiqué
« J’ai commencé par le football. Mes parents ne voulaient pas que je commence directement par le rugby. Ils m’avaient mis six mois au foot. Comme je ne voulais pas continuer, je me suis alors dirigé naturellement vers le rugby ».
Premier club
« Le RC Canton. J’ai fait un an au Pradet (20042005). Je suis ensuite parti directement à Toulon. Je garde d’excellents souvenirs de ce premier club, je ne pensais déjà qu’au rugby. J’avais entraînement le mercredi à 16h le plus souvent. J’étais vraiment hyper motivé. Je m’entraînais dans mon jardin avant de m’y rendre ».
Premier match vu en tribunes
« Je n’ai pas un souvenir plus qu’un autre comme j’y allais quasiment tous les week-ends… »
Premier Poste
« Numéro 9. Quand on est petit, ce numéro est attribué au joueur qui organise le jeu de son équipe. Quand il y a eu des postes fixes, on m’a mis en 10. C’est dans ce rôle qu’on me voyait aider le plus mes équipiers ».
Premier entraîneur qui a compté
« Tous mes entraîneurs ont compté dans mon parcours, notamment ceux qui étaient à Toulon. Je ne souhaite pas désigner un nom en particulier. Mes entraîneurs ont été présents des U13 jusqu’en professionnels. Cependant, en U13, on m’a inculqué pas mal de choses qui m’ont servi ensuite ».
Première idole
« Il y en a surtout deux. Je pense à Matt Giteau et Jonny Wilkinson. Ils sont à mes yeux les joueurs parfaits ».
« Je m’entraînais dans mon jardin avant d’aller à l’entraînement »
Premier match en Pro
« Contre le Stade Français (le 24 septembre 2017, Ndlr). Cela avait été une journée très heureuse. Je n’étais pas prévu dans le groupe. Je m’y étais retrouvé car Vincent Clerc avait eu un petit souci de famille. Il avait dû repartir sur Toulon. Il restait huit minutes, je suis rentré et on a gagné (19-15, Ndlr). C’était cool ».
Première sélection en équipe de France
« Un beau souvenir (le 28 novembre 2020 contre l’Italie, Ndlr). La première, tu l’attends toujours un peu plus que les autres. Je suis rentré en cours de match. J’étais content. J’avais pris ce qu’il y avait à prendre. C’était beaucoup de fierté et d’honneur ».
Premier essai en top 14
« Je ne m’en souviens plus… » (le 23 mars 2019 à Lyon, Ndlr)
Premier titre
« En minimes. Lors du Super Challenge de France. Cela se déroulait à Agen contre Toulouse en finale. Un super souvenir collectif ».
Première rencontre avec Fabien Galthié
« A Toulon. En fait, j’avais été en tournée en Afrique du Sud. Du coup, j’étais arrivé un peu après la reprise des professionnels. Vu que c’était ma première année avec les pros, j’ai progressivement appris à connaître le personnage ».
Première interview
« Je me souviens de ma toute première quand je suis passé pour la première fois à la télévision. Je me disais que cela devait être assez facile de parler devant une caméra. Mais, avec du recul, je me souviens au contraire d’avoir perdu un peu mes mots. J’avais un peu parlé sur le ton de l’émotion ».
Premier autographe
« (Sourire) C’était assez cocasse. J’avais eu la chance de faire un stage avec les pros à Tignes du temps de Bernard Laporte. Je devais avoir 14 ans. Des gens m’avaient alors demandé des autographes alors que je ne faisais même pas partie de l’équipe. Cela m’avait fait très bizarre. J’avais signé en riant ».
Première fois confondu avec quelqu’un
« Ah oui cela je m’en souviens très bien ! On me confondait souvent avec Anthony Belleau. C’était surtout le cas au début ».
Première bagarre
« Oui, oui, oui, mais cela il ne faut pas trop le raconter ».
Première 3ème mi-temps
« Il y en a eu tellement… »
Première approche d’un autre club pour un transfert
« Ce n’est absolument pas confidentiel concernant la première approche d’un club pour un transfert car elle s’est concrétisée. Concernant la dernière, par contre, je m’en souviens aussi, mais je n’en parlerai pas… ».
Premier surnom
« Carbo ». Dans la famille, tout le monde nous appelle comme cela. Ne me demandez pas pourquoi. Même en étant petit ce surnom est resté ».
Premier tatouage
« Je n’en ai pas ».