BREST – PSG (18H45)
Grand favori avant le match de barrage de la Ligue des Champions, le PSG retrouve un adversaire qu’il connait bien et a déjà battu deux fois cette saison.
« On est favoris, ça paraît évident, mais le foot est surprenant et le foot ne récompense pas toujours celui qui joue le mieux ». S’il est reconnu pour répondre rarement aux questions des journalistes, Luis Enrique n’a pas cherché à manier la langue de bois, avant le match aller du barrage (ou 16èmes de finale) de la Ligue des Champions face à Brest. Il faut dire que l’on aurait du mal à croire le contraire. En championnat, 22 points séparent le club de la capitale, leader, du Stade Brestois, 8ème. Les deux équipes se sont déjà rencontrées deux fois en championnat cette saison. Sur le total des deux matchs, les Parisiens se sont imposés 8-3 (3-1 au Parc et 5-2 à Brest).
Nuno Mendes : « Ils peuvent nous faire mal ».
Impossible de ne pas se considérer comme favori de ces barrages, mais difficile aussi de ne pas envisager voir les Bretons réussir un exploit. « On est conscient des difficultés que l’on a rencontrées (en championnat, il y a 10 jours, NDLR), il faudra nous améliorer en défense pour cette rencontre » prévient Luis Enrique qui ne débarquera pas à Roudourou l’esprit tranquille. « On sait que Brest peut toujours marquer contre, avec Ajorque ou Del Castillo. Ils ont la capacité à couper l’équipe en deux ». Nuno Mendes confirme : « Ils peuvent nous faire mal ».
Une mise en garde qui devrait empêcher les Parisiens de prendre les Bretons à la légère. Même si Eric Roy joue à fond le jeu du petit poucet. « On voulait joindre Tom Cruise de Mission impossible, mais on n’a pas réussi à l’avoir » ou « on espère ne pas être éliminé à la fin du match aller ».
« Nous sommes tous conscients de l’importance du match et de l’attrait de cette rencontre pour tout le club »
A travers ces déclarations, l’entraîneur du Stade Brestois, qui a tenu le Bayer Leverkusen en respect en phase de Ligue (1-1 à Guingamp), souhaite bien sûr déstabiliser les Parisiens, en les poussant à croire que c’est gagné d’avance. Luis Enrique a flairé le piège. « Il n’y a pas d’excès de confiance chez nous. Il faut gagner et éviter les désagréments des saisons passées, on sait que ce sera difficile » explique celui qui a prolongé officiellement jusqu’en 2027, qui a averti ses joueurs.
Le technicien espagnol sait que son équipe a tout à perdre et pas grand chose à gagner. Ne pas aller en 8èmes de finale serait un échec colossal pour les Parisiens. « Nous sommes tous conscients de l’importance du match et de l’attrait de cette rencontre pour tout le club », insiste d’ailleurs l’ancien entraîneur du Barça ou de la Roma.