vendredi 19 avril 2024

Luka Romero (Majorque), le nouveau Messi est Mexicain

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En débutant avec Majorque, face au Real Madrid, en juin dernier, à 15 ans, 7 mois et 6 jours, Luka Romero a pris rendez-vous avec un destin qui en fait déjà le plus jeune joueur de l’histoire de la Liga. Et l’enjeu d’un match à trois, pays, pour savoir vers lequel son coeur battra.

Dans le quotidien AS, Dani Pendin, coach adjoint de Majorque, parlait ainsi de celui à qui il venait d’offrir dix minutes d’éternité face au Real en fin de saison dernière, dans un stade sans spectateurs en raison de la crise sanitaire :

« Il est gaucher, rapide, malin, espiègle et il n’aime pas perdre… Il est le prototype du n°10 argentin qui fait des choses incroyables depuis qu’il est avec nous. » Ça ne vous rappelle personne ?

Né au Mexique en 2004, Luka est arrivé en Espagne en 2007, à l’âge de 3 ans, pour s’installer avec ses parents à Ibiza, et jouer à San Jordi puis à Majorque en 2014 pour son dixième anniversaire. De triple nationalité, mexicaine, son pays de naissance, argentine, le pays de ses parents, et espagnole, le pays où il réside, il a depuis été « récupéré »  par les Argentins qui en ont fait un international U17 et s’imaginent déjà avoir trouvé le successeur de Maradona ou de Messi, deux profils similaires, gauchers, de petit gabarit et de fort tempérament.

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Luka Romero plus jeune joueur de l’histoire de la Liga

Même la coiffure, nuque longue années 80 n’est pas sans rappeler le look de la Pulga à ses débuts. Et sans des problèmes administratifs qui ont empêché le Barça de le recruter, il serait lui aussi passé par la Masia.

A défaut, c’est aux Baléares qu’il fait ses gammes, un peu à l’écart de l’agitation du monde, du moins hors saison, avec un club qui vient de redescendre en Segunda Division où il fait néanmoins la course en tête depuis le début de la saison avec un Romero aligné avec parcimonie.

Pour lui, l’histoire ne fait que commencer qui lui offre un logement et un salaire de 1000 euros par mois… Une promesse plus qu’une garantie pour un joueur que le site de référence transfertmarkt.fr valorise déjà à 1 M€ pour un contrat qui se termine en 2023. D’ici là, Mexicains, Argentins et Espagnols auront le temps de se le disputer. Pour le moment, l’Albiceleste semble avoir sa préférence.

Tom Boissy

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