Tout juste sorti d’une saison incroyable avec Monaco où il a été sacré pour la 4ème fois champion de France, Matthew Strazel espère continuer à surfer sur cette vague aux JO. Sa hargne défensive sera un atout de poids pour les Bleus.
Ressentez-vous une énergie différente pour ces Jeux à la maison ?
Evidemment, j’entends tout le monde parler de l’évènement du siècle. Pouvoir jouer des Jeux dans son pays forcément ça rajoute un petit plus de piment pour tout le monde, pour l’équipe et le staff. On veut faire partie de cette aventure.
Ces Jeux Olympiques seront sûrement les derniers matches de Nicolas Batum sous les couleurs de l’équipe de France, que peut-il apporter dans le groupe ?
Nico est un leader silencieux. Il n’est pas forcément très vocal, mais il est présent au bon moment. Il montre l’exemple sur et en dehors du terrain et ce de manière constante. C’est un super capitaine.
« Il faudra faire le tournoi parfait »
Que pensez-vous de l’association Gobert-Wembanyama dans l’équipe ?
C’est sûr que tout le monde a hâte de les voir évoluer côte à côte, ça fait peur à tout le monde ! Mais ce n’est pas pour autant qu’on va uniquement se reposer sur eux deux ; si on a envie d’être la meilleure des défenses, il va falloir qu’on s’y mette tous. On a les deux avec nous et cela nous aidera, mais il faut qu’on arrive tous à bien communiquer défensivement pour qu’on soit une bonne défense collective.
Avez-vous parlé de l’objectif médaille dans le groupe ?
On n’a pas envie de s’avancer trop vite. Les JO restent un évènement très haut en prestige, et on doit passer cette marche haute ; mais le but sera de ramener une médaille. La qualité des joueurs et des effectifs oblige toutes les équipes à faire un tournoi parfait pour décrocher une médaille, et c’est ça qui rend la compétition plus belle. Tout le monde va devoir se battre et essayer d’aller chercher une médaille.
Propos recueillis par Tom Leray