Né en juin 2007, Maxence Lemoine (1m87) évolue à Strasbourg en tant que meneur. Il est le plus jeune joueur de la Betclic Elite à avoir signé un contrat pro. À l’occasion du Young Star Game, il se livre sur ses impressions et ses futurs objectifs.
Tu alternes encore entre l’équipe -21 ans et l’équipe pro en Betclic. Qu’est-ce que tu dois encore développer, selon toi, pour t’installer pleinement dans cette équipe et avoir plus de minutes ?
Je pense surtout qu’au plan physique, je dois prendre du poids, prendre du muscle, car quand on joue contre des grosses équipes qui jouent aussi en Euroligue, physiquement, on joue contre des papas, donc c’est vraiment compliqué. Il y a aussi le côté athlétique, comme le fait de monter plus haut au cercle, c’est aussi un de mes axes de progression. Je dois également améliorer mon jeu sur pick and roll, ma vision du jeu, pouvoir trouver la bonne passe dans le bon timing ainsi que ma défense, surtout sur pick.
« Physiquement, on joue contre des papas, donc c’est vraiment compliqué »
Qu’est-ce qu’on te demande d’apporter à cette équipe de Strasbourg pour qu’elle se développe et accroche son billet pour les play-offs ?
À lireNBA : les Boston Celtics bien partis pour le « back-to-back »Mon rôle dans l’équipe, c’est défendre dur, amener mon énergie, essayer de faire courir l’équipe en amenant plus de transition. Il faut que je montre de la sérénité, et en attaque, je dois annoncer les bons plays au bon moment avec les bons joueurs, bien organiser le jeu, puis prendre mes tirs ouverts et des tirs en fin de possession. C’est vraiment ce que le coach attend de moi.
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Tu parles d’axes de progression. Sur quelle chose as-tu dû vraiment travailler en passant des espoirs aux pros ?
À lireNBA : pourquoi Zaccharie Risacher et Alex Sarr peuvent prétendre au titre de rookie de l’annéePremièrement, la défense, notamment sur pick, car j’avais beaucoup de mal avec la distance que je mettais avec le joueur, mais il y a déjà eu beaucoup de progrès sur ça et je le ressens. En attaque, c’est le niveau athlétique et physique où j’ai vu qu’il y avait vraiment un gap.
Est-ce que dans ton développement, tu prends des joueurs comme modèles et tu souhaites t’inspirer d’eux ?
Mon modèle premier sur le terrain, c’est Élie Okobo (AS Monaco), car je suis gaucher. Les step-backs, la création, il y a une grosse similitude entre nous. Mais sinon, en dehors du terrain, c’est plus dans le foot avec Cristiano Ronaldo, qui m’inspire beaucoup pour son hygiène de vie, son éthique, le fait d’aller à la salle tôt, de s’entraîner dur.
Propos recueillis par Bastien Maurin
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