Ce n’est pas la recrue la plus connue de l’ASVEL mais, à 24 ans, au sortir d’une première saison réussie avec Blois, le Sénégalais s’est déjà fondu dans le moule d’une équipe d’Euroligue.
Comment jugez-vous votre début de championnat avec l’ASVEL ?
Je suis assez satisfait. Le coach (TJ Parker, Ndlr) me fait confiance et me met sur le terrain. On a pourtant un effectif fourni. Mais quand il fait appel à moi j’essaie d’apporter mon énergie que le coach me réclame notamment en défense. Je prends aussi ce que je peux en attaque. Par contre, j’ai encore beaucoup à progresser sur pas mal d’aspects.
Votre ascension est fulgurante après une seule saison dans l’élite. Comment l’expliquez-vous ?
Je suis passé par des endroits où la formation était de qualité. A Bourg, c’était très sérieux. Ils m’ont beaucoup aidé. A Blois, j’ai beaucoup appris avec le coach (Mickaël Hay, Ndlr). Il me fallait un endroit où je pouvais travailler encore davantage. A l’ASVEL, c’est encore un autre step. Je sens que je vais encore progresser au contact des joueurs présents ici. Ils me conseillent beaucoup.
« Amener mon énergie à chaque fois que je suis sur le terrain »
Vous incarnez un profil que le club n’avait pas forcément la saison dernière. Cela peut-il constituer une force supplémentaire pour vous ?
Dans l’équipe, on est complémentaires. Chacun a son rôle. L’effectif a pas mal changé. Mais je sens qu’on va faire quelque chose cette saison. On me voit davantage comme une sorte de facteur X. Je peux défendre, apporter beaucoup d’énergie sur le terrain. Ce que je produis est plutôt pas mal, mais j’ai encore des axes de progression. Si je m’améliore, je peux faire de vrais trucs sur le terrain (sic).
Quel est votre plan de carrière ?
La NBA reste un rêve toujours présent dans un coin de ma tête. Pour l’instant, je suis dans un club où le niveau est élevé. Je vais continuer à travailler.
