Après des débuts compliqués (seulement 4 points de pris en 3 matchs), Philippe Clément doit battre Lyon pour lancer Monaco dans la course vers le podium.
Avec quatre points pris en trois matchs (1,33 point par match), Philippe Clément n’a pas encore validé le choix de l’ASM, d’évincer Niko Kovac (29 points en 19 matchs, soit 1,52 points par match en moyenne). Chose qui peut logiquement s’expliquer, si on tient compte du temps d’adaptation nécessaire à un entraîneur, avant de pouvoir imposer sa philosophie de jeu à une équipe.
Si un changement d’entraîneur en cours de saison reste toujours compliqué, à défaut de philosophie de jeu, on attend au minimum des résultats. Et après un nul, une victoire et une défaite, l’ASM voit le match contre l’OL arriver, sans aucune garantie. Sa première tentative tactique aperçue à Lens (replacer Volland au cœur du jeu, en soutien de Ben Yedder), en Coupe de France, le week-end dernier, a été un fiasco. A tel point que l’Allemand a été remplacé avant même l’heure de jeu, après avoir traversé la première période comme un fantôme.
Le Prince Albert trouve l’éviction de Kovac trop hâtive
En attendant de voir les changements dans le jeu, la rencontre de ce soir offre aux Monégasques l’opportunité de rejoindre le Top 5, tout en restant dans la course pour le podium.
« C’est un match naturellement important contre une belle équipe, avec beaucoup de qualités en face, quelques bonnes arrivées aussi la dernière semaine du mercato, mais ce n’est pas le match décisif », dédramatise Philippe Clément. « Il y aura encore quinze matches après ça. Naturellement, nous voulons gagner tous les matches et on veut prendre trois points. Quand on gagne, ce n’est pas décisif. Donc quand on perd, ça ne l’est pas non plus ».
Sauf, que pour le technicien belge, les points ne sont pas le seul enjeu de cette rencontre. Un mois quasiment jour pour jour après son arrivée, il doit enfin prouver qu’il peut être un plus pour l’ASM. Dans le cas contraire, les observateurs pourraient être de plus en plus nombreux à penser la même chose que le Prince Albert qui estime que la mise à l’écart de Kovac était trop hâtive. « Normalement, on fait le bilan vers la fin de la saison et pas en plein milieu, c’est une décision trop hâtive » a-t-il déclaré sur Europe 1.
