Nacer Bouhanni semble revivre chez Arkéa Samsic. Le sprinteur français a remporté quelques victoires intéressantes (4) pour sa première saison en Bretagne. Avec la confiance engrangée, il sera encore plus dangereux en 2021.
Que retenez-vous de votre première saison au sein de l’équipe ?
Beaucoup de positif. C’est une équipe avec une ambiance familiale, on travaille bien. En plus, j’ai gagné quelques courses qui m’ont permis de prendre confiance et d’en donner à mes coéquipiers, ils ont vu qu’ils pouvaient me faire confiance.
Que vous apporte le fait de vous entraîner et de côtoyer un grand coureur comme Nairo Quintana ?
Je ne l’ai quasiment pas vu ! Entre le confinement et les stages qui sont différents avec le groupe de grimpeurs d’un côté et celui des sprinteurs de l’autre, je l’ai peu côtoyé donc pour l’instant je ne peux pas répondre à la question.
Nacer Bouhanni : « Ma victoire sur le Giro en 2014 à Bari reste l’un de mes meilleurs souvenirs, j’aimerais en revivre un identique sur le Tour »
Vous avez subi beaucoup de critiques, notamment chez Cofidis où l’aventure ne s’est pas bien terminée. Comment réagissez-vous face aux critiques ?
Je fais une différence entre celles qui sont fondées et celles qui ne le sont pas. Ça peut être constructif, mais je n’ai besoin de personne pour savoir si j’ai été bon ou mauvais. Avec l’expérience, j’arrive à plus m’en détacher qu’au début de ma carrière.
Vous avez gagné des étapes sur le Giro et la Vuelta, pas sur le Tour de France. Vous mettez-vous trop de pression pour la Grande Boucle ?
Non je ne pense pas. Ma victoire sur le Giro en 2014 à Bari reste l’un de mes meilleurs souvenirs, j’aimerais en revivre un identique sur le Tour et je vais tout faire pour y être.
L’équipe pourra-t-elle travailler pour vous alors qu’il y a deux coureurs (Quintana et Barguil) qui joueront la victoire finale ?
Oui en général il y a des équipiers pour le sprinteur et pour les grimpeurs. J’espère juste que la saison pourra se dérouler normalement et que l’on aura de belles courses avec du public.
> Retrouvez cette interview dans le magazine Le Sport Spécial Vélo n°68, en vente ici ou chez votre marchand de journaux