La position d’Antoine Kombouaré à Nantes est de plus en plus menacée. Et un succès face au Havre (s’il est encore là), ne suffira pas pour le sauver.
14ème à égalité de points avec le barragiste (Saint-Etienne), seulement un petit point devant le premier relégable (Le Havre), le FC Nantes va mal. Incapables de remporter le moindre match depuis la 3ème journée (un succès à Montpellier), les Canaris n’ont pris que 2 points au cours de 6 derniers matchs et restent sur 3 défaites de rang.
Kombouaré reproche aux Kita un mercato raté
Des résultats catastrophiques qui n’ont pas arrangés les relations déjà tendues entre Antoine Kombouaré et Waldemar Kita. En interne, ,l’entraîneur reproche à son président un mercato raté, avec très peu de renforts et une mauvaise gestion de certains dossiers, comme celui de l’Egyptien Mostafa Mohamed, qui n’est que l’ombre de lui-même, après avoir pensé partir cet été.
De leur côté, Kita père et fils (Franck, le fils de Waldemar Kita est directeur général délégué et gère le club au quotidien), reprochent à Kombouaré sa gestion de l’effectif et aimeraient notamment qu’il fasse davantage confiance aux jeunes. Le plan de jeu nantais, jugé pas assez ambitieux, est aussi très critiqué en interne, par les deux hommes forts du club. Kombouaré, lui, répond qu’il n’a pas les joueurs pour faire mieux.
Les Kitas veulent d’abord trouver un remplaçant
Les trois défaites de suite enregistrées par les Nantais n’ont pas arrangées les relations entre la direction du club et l’entraîneur, qui ne se parlent que très peu. Pour ne pas dire pas du tout. La défaite à Lens a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Mais les Kita, qui collectionnent les entraîneurs (20 changements depuis le rachat du club, en 2007), ont, pour une fois, décidé de prendre le temps de la réflexion. En l’occurrence, prendre surtout le temps de trouver un remplaçant. Si les noms de Beye et Conceiçao circulent, il n’y a rien de concret.
Concrètement à ce qui peut être dit, un succès face au Havre ne garantit pas à Kombouaré de rester sur le banc. Il est également faux de dire que le technicien est protégé par son contrat et les deux millions d’euros à payer pour le licencier. Au point où ils en sont Waldemar Kita et son fils sont d’accord pour se séparer au plus vite de celui qui était revenu en mars dernier, après un passage qui s’était déjà terminé dans la douleur, en mai 2023.