Dimanche soir, Neymar fêtait un anniversaire avec le PSG : le Brésilien jouait son 100e match sous le maillot parisien. En cadeau, il s’est offert une belle victoire et une passe décisive face à Lyon. Malgré les blessures qui l’ont privé de (trop) nombreux matchs, Neymar a marqué l’histoire du PSG.
222 millions, c’est la somme déboursée par Paris pour acquérir l’ailier brésilien, une somme astronomique pour un joueur qui l’est tout autant. En 100 matchs, Neymar, c’est 77 buts, 44 passes décisives, décisif 121 fois depuis 2017.
L’ailier brésilien affiche des statistiques impressionnantes dans tous les compartiments du jeu. Éclaboussant par son spectacle, Neymar affiche aussi 59 petits ponts, donc plus d’1 tous les deux matchs.
13 titres avec le PSG pour Neymar
Sur le plan collectif, son armoire à trophée est bien remplie, il a remporté 4 fois la Ligue 1, 3 fois la Coupe de France, 2 fois la Coupe de la Ligue et 4 trophées des champions. La seule décoration manquante reste la Ligue des champions.
En 2020 il connait surement sa meilleure forme au PSG lors du final eight à Lisbonne, Neymar affiche un niveau démentiel en quart et en demi-finale, dans les victoires face à Bergame et Leipzig, un parcours qui s’arrête en finale face à l’ogre bavarois, dans un match ou Neymar manque de peu d’ouvrir le score.
Cette année sera peut-être la bonne pour compléter son armoire à Paris. Le successeur de Ronaldinho, qui n’avait pas les faveurs de la direction parisienne cet été, est resté à Paris, avec la ferme intention de montrer qu’il est indispensable.
Malgré de nombreuses blessures (jamais plus de 22 matchs en Ligue 1 par saison), et des critiques sur un manque de condition physique ou de professionnalisme, il a déjà marqué l’histoire du PSG.
En ce début de saison, il prouve qu’on peut compter sur lui et bien plus encore, après 8 matchs, il est le meilleur buteur (8) et meilleur passeur, à égalité avec Lionel Messi (7) du championnat. Un départ sur les chapeaux de roues qui fait taire ses détracteurs, et qui laisse espérer une belle épopée encore en Europe.
Jeremy Bakeir