Au-delà d’une évidente ressemblance physique, Memphis Depay et Neymar ont beaucoup en commun. La foi en dieu, les tatouages, le sens du spectacle et de la fête, l’art de la provoc et, peut-être, bientôt, la même expérience au Barça…
Le 2 février dernier, le Néerlandais était l’un des invités de l’anniversaire du Brésilien. A Paris, au Yoyo, Memphis Depay n’aurait manqué pour rien au monde le rendez-vous people du cœur de l’hiver dans la capitale. Débarqué avec un cadeau, et habillé en blanc pour respecter le “dress code” de la soirée, le Lyonnais s’était senti honoré d’être invité par celui qui, physique- ment, lui ressemble tant, et ne manque jamais une occasion de lui rendre hommage.
Il y a un an, après avoir été le bourreau des Lyonnais au Groupama Stadium, le “Ney” posait avec l’international néerlandais avant de publier sur Instagram : “C’était cool de te voir frère, je te souhaite le meilleur, crack !” La réponse n’a pas tardé : “Je t’apprécie mon frère. Que Dieu te bénisse et à bientôt.” Quelques semaines après, les encouragements du Parisien pour son “frère”, victime d’une rupture des ligaments croisés, faisait échos au soutien manifesté par le Lyonnais lorsque Neymar s’était lui aussi rompu les ligaments d’une cheville, en juin de la même année, le privant de la Copa America : “J’ai envie d’envoyer des prières et de la force à Neymar. Dieu est avec toi dans chaque tempête, alors prions pour que tu sois de retour sur le terrain bientôt.”
A MU, Depay est dépeint en « Neymar du pauvre »
S’ils n’ont jamais joué ensemble, le feeling est toujours bien passé entre eux. Du même signe astrologique du Verseau (Neymar est né le 5 février 1992 et Depay le 13 février 1994), ils épousent aussi les caractéristiques d’un signe qui a pour symbole la fraternité, l’indifférence aux choses matérielles, la coopération et la solidarité collective… même si parfois leur attitude dans le groupe tient plus de l’individualisme ! Le fait est qu’ils se comprennent sans se connaitre vraiment, à travers ce qu’ils savent l’un de l’autre, ce que leur renvoient les médias jusque dans des attitudes similaires pour exprimer la joie ou la détresse sur le terrain.
Attaquants de rupture, très forts dans le un contre un et l’élimination directe, ils partagent la même approche ludique et esthétique du football. En Angleterre, lorsqu’il évoluait à Manchester United et que ses performances n’étaient pas à la hauteur du montant de son transfert (30 M€ depuis le PSV Eindhoven), alors que son “fréro” brillait de mille feux à Barcelone, les supporteurs mancuniens n’hésitaient à le qualifier de “Neymar du pauvre”. Depuis, le nouveau capitaine des Pays-Bas à l’enfance difficile a beaucoup mûri pour gagner en régularité et marcher sur les traces de son aîné. Avant la fermeture du mercato estival, son rêve était en effet en passe de se réaliser : rejoindre le Barça pour y remplacer Suarez. Et susciter chez Neymar, forcément, un peu de jalousie, lui qui avait manifesté son envie de revenir en Catalogne il y a un an. La présence de son frère “crack” ne pouvant qu’aviver ses regrets ou attiser sa volonté de le rejoindre un jour pour qu’ils puissent, enfin, jouer ensemble ? Si Dieu le veut…