Pour sa dernière compétition en Bleus, Nicolas Batum espère finir en beauté avant de retourner aux Clippers.
Que faut-il faire de différent après l’échec de la Coupe du monde ?
Tout le monde sait ce qu’on doit faire, ce qui a été réalisé l’année dernière, les erreurs qui ont été faites. Pour l’instant, tout se passe bien, Sur le terrain, ça joue, mais en dehors on sent qu’il y a une bonne ambiance, ça rigole, et une équipe se crée comme ça. Quand on fait des concours de tirs après l’entraînement ou autres, on sent que quelque chose se construit naturellement dans ce groupe avec les différentes générations et ça se passe très bien. Après, on verra cela lorsqu’on sera en compétition, quand le groupe va se rétrécir, quand il y aura l’équipe définitive, à ce moment-là on mettra des choses en place et ce sera plus spécifique. On est tous de grands garçons, on sait tous ce que doit faire, ce qu’il y a devant nous, on mesure l’importance même chez les nouveaux. De toute façon, on se rappelle ce qui s’était passé l’année dernière, et on sait ce que l’on ne doit pas faire.
Comment vous sentez-vous physiquement ?
Je me sens vraiment en forme, je me sens vraiment très bien. Malheureusement, on a fini un peu tôt avec Philadelphie (sic), j’ai eu le temps de me reposer, de me préparer donc je suis arrivé prêt. Je ne voulais pas de mise en route pour l’équipe de France, on a besoin d’un état de marche dès le premier jour. Quand je suis arrivé à l’INSEP, j’étais prêt à rentrer dans la compétition et dans l’entraînement directement. L’année dernière, on avait commis l’erreur de suivre les règles, c’était un peu bizarre mais, cette année, j’ai essayé d’arriver avec un certain rythme.
« Onze équipes attendent Victor »
Il y a une différence majeure entre les étés différents et aujourd’hui, c’est la présence de Victor Wembanyama ! Sur le plan du jeu, comment allez-vous vous adapter à lui pour le mettre dans les meilleures dispositions ?
C’est un joueur intelligent, il l’a assez prouvé. Quand on intègre quelqu’un comme ça dans une vraie compétition, on sait ce qu’il peut apporter et ce sera très simple. Au-delà de sa taille, il y a un joueur qui a une technique pour son âge assez unique. Mais il ne faut pas lui mettre toute la pression du monde sur le dos non plus, il ne faut pas se dire : “Tu nous sauves et nous on regarde derrière”, ce serait une erreur en tant qu’équipe. C’est à nous de l’intégrer au maximum et de l’encadrer pour être le meilleur Victor Wembanyama possible. Il peut être très fort, mais onze équipes l’attendent et qui sont prêtes.
Pour sa première compétition en Bleus, il pourrait avoir la pression…
A Vegas en 2022, vous l’avez vu perturbé ? Non, donc tout va bien se passer pour lui.
Propos recueillis par Tom Leray