mardi 16 avril 2024

Nicolas Claire : « L’équipe de France A’ a été un déclic »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Découvert à la Réunion, Nicolas Claire a connu de nombreuses premières fois durant sa carrière. Pour Handball magazine et Le Quotidien du Sport, l’international tricolore se souvient.

Premier sport pratiqué

« Le handball. C’est un sport familial à la Réunion. J’ai commencé jeune. »

Premier club

« Joinville Sports à la Réunion. C’est le club qui a formé Daniel Narcisse et Johan Boisedu. Des joueurs qui ont réussi à laisser une petite empreinte en première division (sourire). J’ai commencé là-bas en 1993. Le terrain était à la sortie de l’école. C’était ma garderie. Après les cours, c’était le handball. A cet âge, on pensait à s’amuser. »

Premier match vu en tribunes

« Des matches de l’équipe première à la Réunion. Des matches professionnels, des matches amicaux. Je me souviens de l’équipe de France contre le reste du monde. Des matches de gala. On avait pu voir le handball au plus haut niveau. »

Premier souvenir hand

« Les tournois sur herbe qu’on avait tous les mois à la Réunion. On essayait de ramener une coupe à chaque fois. »

Premier entraîneur qui a compté

« Olivier Allard. Je l’ai eu pendant plus d’une dizaine d’années à la Réunion. Il a suivi toute ma formation en club. »

Premier match en pro

« Un match de Coupe de la Ligue contre Créteil, en 2005. J’avais 18 ans. Avec Thierry Anti comme coach. Il me fait rentrer 30 secondes à la fin à l’aile. J’ai juste touché un ballon. On avait gagné. »

Premier penalty

« J’ai commencé à en tirer jeune. Je ne m’en souviens pas plus. »

Première sélection en équipe de france

« Avec les A’, en 2009, France-Lettonie. Après, on enchaîne avec les Jeux Méditerranéens. C’était énorme. On avait croisé les A à l’hôtel. C’était un grand moment pour moi. Un tournant de ma carrière. Plus tu goûtes au haut niveau, plus tu as envie d’y rester. On voit que le haut niveau n’est pas inaccessible. »

Première rencontre avec Guillaume Gille

« Sur les terrains. C’était une légende du handball pour nous. Il faisait partie de l’équipe de France et de cette génération qui avait tout gagner. C’est la première fois que je le joue quand il était revenu à Chambéry. Il était avec son frère. C’était solide. Il l’est toujours un peu (sourire). »

« J’aime garder le numéro 7 »

Premier rendez-vous international

« A l’Euro avec les Bleus, en 2018, en Croatie. Une belle compétition avec une première médaille au bout. On démarre un nouveau cycle avec Didier (Dinart). On arrive à avoir une belle médaille de bronze, c’est un bon souvenir. La médaille est bien rangée. »

Premier numéro

« Le 7 à Paris. Il n’a pas de signification. On n’avait pas trop le choix. C’était un numéro disponible. Ça s’est fait comme ça. J’ai essayé de le garder tout au long de ma carrière. Une fois, il n’était pas disponible, j’ai pris le 77. »

Premier titre

« La Coupe de France avec Paris en 2007, avec Thierry Anti, contre Aix. A cette époque, je tirais les penaltys je crois. On fait un beau parcours en éliminant Montpellier en demi-finale. C’était le premier titre de l’histoire du club. J’étais jeune. C’était un autre contexte. Un beau souvenir. »

Premier rouge

« Lors de ma première saison, contre Tremblay-en-France. J’étais sur l’aile. J’accroche mon adversaire. Ce n’est pas une grosse faute, mais je prends rouge. »

Première interview

« Je n’en ai aucun souvenir. Je n’aime d’ailleurs pas trop cela… »

Première approche pour un transfert

« J’étais avec Paris. On avait un bon groupe de jeunes. On n’a jamais eu la prétention de quitter le club. Ça n’a pas été loin. On avait fait un tournoi de jeunes et le club d’Alcobendas (un club espagnol, Ndlr) me voulait ainsi que les frères Nyokas. Le club avait refusé pour Kévynn et moi, mais il avait accepté pour Olivier. C’était au tout début lors de notre préparation d’année professionnel. »

Premier autographe

« Sûrement à mes débuts, j’étais avec l’équipe et les supporteurs venaient les demander. »

Premier salaire grâce au hand

« Dès le départ à Paris, on a eu de bonnes conditions pour commencer et profiter un peu. Ça m’a servi à faire des cadeaux, à économiser un peu, pour les vacances… Ça nous responsabilisait. On pouvait s’amuser. »

Premier surnom

« Il y a Nico, c’est classique. A la Réunion, au Pole Espoirs, il y a longtemps, on me surnommait Ticlair. C’était un jeu de mots. »

« Se mêler la saison prochaine à la lutte pour le podium »

En accrochant la 4ème place avec le Pays d’Aix, Nicolas Claire croit dans les chances de son équipe de viser plus haut dès l’an prochain.

Quel bilan faites-vous de la saison ?

C’était une saison un peu bizarre. C’est dommage de perdre Wesley Pardin en janvier. On aurait pu viser la 3ème place avec lui. Mais déjà être 4ème, c’est bien. Il suffit de voir qui nous devance pour s’en contenter. C’est le meilleur résultat de l’histoire du club.

« Une saison bizarre… »

Cela vous donne-t-il des idées ?

On a vu que l’on n’était pas très loin. On a plus ou moins accroché les équipes du haut de tableau. Nous savons que c’est possible avec le retour de Wesley et avec une équipe qui se maintient. Nous pouvons essayer de bouger la hiérarchie et se mêler à la lutte avec Paris, Montpellier et Nantes. On peut essayer d’aller toucher le podium.

Personnellement, que pensez-vous de votre saison ?

C’est une bonne saison. C’était un peu compliqué de garder la forme toute la saison. C’était une année éreintante, mentalement et physiquement. On a enchaîné des grosses séries de matches et des zones sans. C’était bizarre.

L’ITW de Nicolas Claire à retrouver dans Handball magazine, en vente ici ou chez votre marchand de journaux

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