Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, Nikola Karabatic est revenu sur les terrains en fin de saison pour aider le PSG à remporter un nouveau titre de champion de France, mais également préparer les Jeux Olympiques avec l’équipe de France, au Japon. Avant de s’envoler pour Tokyo, il s’est confié sur ses bonnes sensations.
Après cette longue absence pour cause de blessure, comment vous sentez-vous ?
Je me sens comme au début de ma carrière et lors de mon premier match en D1 à 17 ans. J’avais la même excitation et la même nervosité. Je me suis senti très à l’aise une fois sur le terrain. J’ai retrouvé de bonnes sensations. Physiquement, tout va bien. En plus, j’ai pu connaître la victoire et le titre dès mon retour sur les terrains. Ça fait du bien. Je suis très heureux. Ce n’est que du bonheur.
Comment se sont passés votre réintégration et votre retour à la compétition ?
C’était une blessure qui prend beaucoup de temps à se soigner. Au niveau rééducation, il ne fallait pas se manquer. Les processus sont bien connus des kinés. Ça arrive couramment dans le handball ce genre de blessure. J’ai pris mon temps. J’ai bossé tous les jours avec le staff du Paris Saint-Germain, le kiné ou le préparateur physique. Mon retour, c’est aussi le résultat de tout un staff et toute une équipe. Je ne peux que les remercier de m’avoir permis d’être de nouveau un joueur.
Nikola Karabatic heureux comme lors de sa première participation
Comment vos coéquipiers ont-ils accueillis votre retour ?
Il faut leur demander (rires). Mais ils avaient l’air heureux de me revoir jouer et marquer.
On parlait souvent d’une course contre la montre pour votre retour et prétendre à une place aux Jeux Olympiques. Etait-ce le cas ?
Je ne pense pas. Il a fallu aller étape par étape en essayant de les valider les plus rapidement possible. Je savais qu’il y avait une belle récompense avec une fin de saison passionnante en club et potentiellement un Final Four si on se qualifiait. C’était étape par étape en essayant d’appuyer sur l’accélérateur à chaque fois. Sans prendre de risques en étant à fond.
Sentez-vous l’enthousiasme qui entoure votre retour ?
Ça fait du bien. J’étais content aussi de retrouver de l’ambiance. Ça m’a fait du bien. Ça fait plaisir de voir du public dans les salles.
Au moment de revenir sur les terrains, les gens peuvent retourner également dans les salles. Est-ce seulement une coïncidence ?
(Rires) Voilà, ça prouve qu’il ne faut pas que je me blesse. C’est la morale de l’histoire.
Ne manquez-pas Rugby magazine, en vente ici ou chez votre marchand de journaux