Le résultat du match en retard entre Nîmes et Lorient peut avoir l’effet d’une déflagration dans la lutte pour le maintien. Explication.
C’est pour ce genre de match que l’expression « match à six points » a été inventée. Pour l’occasion, on pourrait même dire huit, dix ou douze points… Car en cas de victoire ce soir contre Lorient (18ème), Nîmes (19ème) sortirait tout simplement de la zone rouge pour prendre la 17ème place à Nantes, le tout en revenant à quatre petites unités des Niçois…
Mais au delà des Nîmois, c’est tout le bas du classement qui va ressentir l’onde de choc de cette rencontre en retard de la 21ème journée. De Strasbourg (15ème) à Lorient, futur 19ème, on trouvera alors cinq équipes en six points : Nice, Nîmes, Nantes et Lorient en plus des Alsaciens.
Nîmes et Lorient ne lâchent rien
Les deux équipes ont un point commun : elles montrent depuis le début de l’année qu’elles ne veulent rien lâcher. Nîmes a pris neuf points quand Lorient en a pris onze en 2021.
Rien d’exceptionnel, mais suffisant pour raccourcir les distances avec Nantes, Nice ou Strasbourg et faire sentir à ces équipes (on pense aussi à Saint-Etienne et Reims) qu’ils sont plus que jamais dans le coup pour le maintien. D’ailleurs, les deux coachs ont tenu à peu près le même discours avant cette rencontre.
Pascal Plancque : « Ils sont chiants à jouer. »
« Nîmes en est au même point que nous : à savoir sauver leur peau dans l’élite », estime Christophe Pélissier. « Cela fait trois matchs qu’ils montrent de très belles choses, avec deux matchs sans prendre de but. Ils sont sur une très bonne dynamique. Ça sera un match très compliqué. »
De son côté, Pascal Plancque n’en dit pas moins sur son adversaire. « Lorient une équipe qui a performé ces deniers temps. Ils ont réussi à aller chercher un nul à Monaco, à Rennes, à battre le PSG… Ce sont des grosses performances, il faut souligner », explique le successeur de Jérôme Arpinon. « Lorient a connu des matchs aller difficiles, mais a su se remobiliser. Concernant le jeu, ça joue bien les contres, c’est hermétique. Je pense pouvoir dire qu’ils sont chiants à jouer. »