mardi 16 avril 2024

OL : ça sent pas bon pour Bosz, qui perd de sa lucidité avant Nice

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Pascal Auchet
Pascal Auchet
Journaliste

C’est un Peter Bosz solidement ancré dans ses certitudes, qui s’est présenté devant la presse, 48 heures avant un match capital contre Nice samedi. Le coach néerlandais refuse la critique et semble perdre sa lucidité.

De passage en conférence de presse, quarante huit heure avant la réception de Nice, samedi, Peter Bosz est revenu sur la défaite subie par son équipe à Monaco le week-end dernier (23ème journée, 0-2).

Un match qui a valu à l’entraîneur néerlandais d’être tr !ès critiqué sur la composition de son équipe de départ, avec une doublette de défenseurs à droite (Dubois et Gusto) et une autre à gauche (Emmerson et Luis Henrique). « Je ne regrette rien a martelé » l’entraîneur de l’OL. « On a analysé ce match, parlé avec le groupe. Parfois, tu ne peux même pas expliquer. Mais cela n’avait rien à voir avec système, parce que le premier but est venu d’une touche. »

Le système c’est une chose, mais le choix des hommes ?

Passons alors sur le système (défense à trois et un seul joueur en pointe), mais le choix des hommes alors ? « Ce qui m’énerve, c’est que quand un d’entre vous dit quelque chose, tout le monde dit la même chose. J’ai choisi un système sans vrais ailiers parce qu’ils n’étaient pas là », estime Peter Bosz, remettant directement en cause les critiques émises par la presse après le match.

On est effectivement pas malin, parce que l’on pense que Cherki et Faivre (qui jouait souvent sur un côté, à Brest ou avec les Espoirs), pouvaient tenir le rôle de ces fameux « ailiers », avec un peu plus de talent offensif. Certes, ce ne sont pas de « vrais ailiers », c’est vrai. Mais ils pouvaient tous les deux s’intégrer dans le système.

Une défaite face à Nice et le Néerlandais prendra la porte

D’ailleurs, la seule deuxième période de l’OL est là pour attester des erreurs du coach lyonnais au coup d’envoi. Outre Rayan Cherki et Romain Faivre, Tanguy Ndombele a apporté en entrant au milieu, à la place de Thiago Mendes.

Quand un entraîneur s’entête à ne pas reconnaître ses erreurs et nie l’évidence (même si c’est l’habitude à Lyon), ce n’est jamais bon pour lui.

S’il ne réagit pas samedi face à Nice, rappelons-le, meilleure équipe de Ligue 1 à l’extérieur, cela pourrait sceller son sort.

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