LE COUP DE GUEULE DE STEPHANE DESENCLOS
Le coup de gueule de Stéphane Désenclos, contre l’intervention du capo des Bad Gones après la lourde défaite de l’OL face au PSG.
Il a été courageux le capo des Bad Gones, on ne peut pas lui enlever ça. Il sait bien parler le capo des Bad Gones, on ne peut pas le nier. Il est respecté par les supporters, qui ont quasiment arrêté de respirer pour être sûr qu’on l’entendre bien, c’est une évidence. Mais pour le reste ? Sommes-nous les seuls à avoir trouvé son intervention déplacée, mal tournée et insupportable ?
Déjà, le contexte était lunaire. Littéralement « convoqués » par le maitre d’école, les joueurs lyonnais sont venus se mettre en rang devant les supporters pour se faire tailler en pièce. En face, certains, notamment les champions du monde, Tolisso et Tagliafico, ont dû se forcer pour rester calmes et subir une telle humiliation. Elle était visiblement préparée à l’avance, mais tellement pas mérité après le match plein de courage des Lyonnais, simplement moins forts, nettement moins forts que leurs adversaires du jour.
Que dire de l’attitude de Santiago Cucci ?
Un peu plus de lucidité aurait été la bienvenue. Notamment sur le chapitre ridicule des départs de Malo Gusto, Castello Lukeba et Bradley Barcola, traités de « petites salopes », pour avoir quitté le club trop tôt. Au passage, on rappellera aux supporters qu’à eux trois, les « traitres » ont rapporté 110 millions au club et qu’à ce jour, John Textor peut se frotter les mains de les avoir vendu le double de leur valeur. Que serait devenu l’OL sans ces millions ? On peut s’interroger. Comme on peut s’agacer de voir Santiago Cucci, le nouveau président exécutif de l’OL, donner raison aux supporters et ne pas assumer avoir vendu les trois pépites du centre de formation au dessus de leur valeur, pour sauver le club.
Non monsieur le capo, vous n’êtes pas notre héros
Désolé, mais le capo des Bad Gones, nouvelle star dans le monde si spécial des supporters de l’extrême, n’est pas notre héros. Nous ne partageons pas l’avis de Jérôme Alonzo, qui, en direct sur Prime Vidéo, a apprécié. Non, nous n’avons pas aimé. A l’image de ce commentaire à l’encontre de Maxence Caqueret, qui, l’espace d’un instant, a relâché sa concentration (celle que l’élève puni doit avoir dans le bureau du proviseur) et qui s’est fait réprimander, comme un enfant de 4 ans qui a fait une grosse bêtise.
La situation vécue hier soir n’a aucun sens ni aucune justification. Les Lyonnais, privés de Lovren et Lacazette, sans parler du fameux « 6 », Akouokou, pas qualifié, n’ont pas baissé les armes. Ils ont même gagné la deuxième période (1-0). Certes, c’est purement anecdotique, alors que les Parisiens ont baissé de pied, mais au moins, ça veut dire que les joueurs n’ont pas lâché.
M. le capo des Bad Gones, si vos valeurs sont si belles, vous n’auriez pas dû insulter trois gamins partis trop tôt. Après des sifflets de circonstances, vous n’auriez pas dû laisser des banderoles insulter la famille de Barcola. Vous devriez aussi faire preuve d’une plus grande lucidité sur la situation du club. Et peut-être, nous éviter un mauvais coup de com, qui ne vous grandit pas.
PRECISION : après vérification, nous nous sommes aperçus que nous nous étions fait abuser par un compte « fake ». Toutefois, Jean-Michel Aulas aurait tout à fait pu tenir les même propos, en privé. Toutes nos excuses.
Mais t as rien capté t es perdu désolé. On leur reproche de partir alors qu ils disent 2 jours avant qu ils aiment « leur club de coeur ». Faudrait quand meme parfois se pencher sur le cas des joueurs et leur com désastreuse. On retiendra qu ils ont doublé leur salaire au passage. L’amour du maillot? Disparu. Le journalisme ? Disparu car on sait jamais si les joueurs/dirigeants nous parlent plus on n’aura rien à vendre. Bande de peintres.
Vous n’avez peut-être pas complètement tort, mais n’oublions pas que c’est l’OL qui a vendu les joueurs. Et qui profite des 110 millions… Sans l’accord du club, rien ne se fait. A 20 ou 22
Bien d’accord, merci pour cet article. Cette appropriation du club par une partie du supporters est insupportable depuis trop longtemps déjà. Brunio Génésio faisait du bon travail et représentaient une vraie identité lyonnaise. Ces supporters voulaient ensuite Juninho, et ce fut une catastrophe. Je comprends leur frustration mais le club ne leur appartient pas plus qu’à d’autres.