Depuis le début de l’automne, les coups durs s’accumulent pour l’OL. Au point de remettre sérieusement en question ses ambitions…
Il y a d’abord eu la « démontada » face à Nice lors de la 11ème journée (après avoir mené 2-0 à la 80ème minute, l’OL a perdu 3-2), puis la gifle reçue à Rennes lors de la 13ème journée (défaite 4-1), la sortie mal maitrisée de Juninho, invoquant ses envies de départ en fin de saison, puis, véritable grenade sur le gâteau, le grave incident d’hier soir au Groupama Stadium, avec l’agression de Dimitri Payet.
Un automne machiavélique qui pourrait bien couter très très cher à l’OL dans sa lutte pour le podium. Après deux saisons sans jouer la Ligue des Champions, les Gones ont fait de leur retour dans la reine des compétitions européenne, un objectif autant qu’une obligation.
Agression de Dimitri Payet : la grenade qui fait exploser le vase
Pour agrémenter la course au podium, le président Aulas est allé chercher l’entraîneur néerlandais Peter Bosz, aux ambitions de jeu établies. Peter Bosz, qui, rappelons-le, n’était pas la priorité du patron de l’OL, qui s’est d’abord fait éconduire par Christophe Galtier, préférant Nice pour poursuivre sa carrière. Faut-il y avoir un signe ? Tout est parti de travers dès le début.
Il y aussi eu ensuite la blessure de Moussa Dembélé, la mise à l’écart de Marcelo quelques mois après sa prolongation, les tensions internes entre Juninho et sa direction…
Depuis hier soir, ces évènements qui ont rendu compliqué le début de saison de l’OL ont été réduits au rang de simple petite migraines passagères.
Jean-Michel Aulas a beau gesticuler dans tous les sens pour minimiser les faits, l’Olympique Lyonnais a été sérieusement touché par ce jet de bouteille sur la tempe de Dimitri Payet.
Perte de points, perte de supporters avec des huis clos (partiel ou total), perte d’argent… La facture de cet automne cauchemardesque va être lourde.