Alors que Marseille attendait beaucoup du retour d’Arkadiusz Milik, les effets tardent à se faire ressentir. C’est même le contraire qui se passe, comme si le Polonais avait déréglé l’équipe de Jorge Sampaoli…
Tout avait bien commencé, avec une belle victoire sur Lorient, le 17 octobre dernier. Lors de la 10ème journée de Ligue 1, les Marseillais avait mis le Stade Vélodrome en fusion en s’imposant 4-1. Pour sa première titularisation, l’international polonais y était allé de son premier but de la saison, bien servi par Dimitri Payet. Tout Marseille se félicitait alors du retour de la connexion Payet-Milik, pour permettre à l’OM de retrouver la Ligue des Champions en fin de saison.
Mais aujourd’hui, l’enthousiasme laisse la place à l’inquiétude. En cinq titularisations de suite, Arkadiusz Milik n’a trouvé le chemin des filets, qu’une seule fois, en dehors de son but refusé par la VAR, contre le PSG. C’était jeudi dernier contre la Lazio, sur penalty.
Avec Milik, l’OM avance au ralenti
Pire : Marseille n’a inscrit qu’un seul but lors des trois derniers matchs en Ligue 1. Pour l’anecdote, c’était à Clermont, alors que Milik, placé sur le banc par Sampaoli, n’était pas encore entré en jeu. Depuis son retour, le joueur arrivé en janvier dernier, tarde à retrouver son niveau, tout en forçant son entraîneur à changer ses plans tactiquement.
« Il est de retour après une blessure importante, il va avoir besoin de temps, plus ou moins long. Mais c’était important de le récupérer pour ses qualités de finisseur », soulignait pourtant Sampaoli fin octobre.
« L’équipe doit lui proposer plus de situations adaptées à son jeu, mais je rappelle qu’il n’a pas fait la préparation avec les autres, donc ça peut prendre un peu de temps. Il faudrait avoir davantage le ballon et passer plus de temps dans le camp adverse », expliquait l’entraîneur de l’OM, qui préfère voir du positif. « Il a eu un but annulé de peu contre Paris, une tête qui passe juste à côté, une autre tête contre Nice… C’est la particularité de son poste, ça dépend des périodes. Après c’est vrai que l’équipe doit attaquer davantage, on attend une amélioration à ce niveau-là ». C’était le 29 octobre, depuis, l’OM avance au ralenti.