A force de le chercher, il a trouvé. André Villas-Boas a été mis à pied par sa direction après avoir critiqué les choix de Pablo Longoria.
C’était inéluctable. Comme s’il avait lui-même cherché à être renvoyé. Et puis tout s’est accéléré cette après-midi. Après avoir déclaré en conférence de presse qu’il avait proposé sa démission au président Jacques-Henri Eyraud en raison de graves désaccords sur la politique sportive (et notamment le recrutement d’Olivier Ntcham qu’il ne voulait pas), André Villas-Boas a été mis à pied par sa direction.
Le club phocéen a annoncé dans son communiqué que « les propos notamment tenus aujourd’hui en conférence de presse à l’égard de Pablo Longoria, directeur général chargé du football, sont inacceptables ». Le club explique même qu’il pourrait prendre des sanctions disciplinaires à l’encontre de son désormais ancien entraîneur.
Les dernières sortie du technicien portugais, notamment celle expliquant qu’il ne resterait pas et que le club repartira « de zéro » la saison prochaine (alors que des joueurs comme Milik, mais aussi Lirola ou Ntcham, qui ont des options d’achat) avaient déjà interpellé Pablo Longoria qui était en conflit ouvert avec lui. De plus en plus esseulé au sein de la direction sportive, AVB a rappelé en conférence de presse qu’on lui avait demandé son avis sur le milieu du Celtic et qu’il avait justement refusé d’envisager sa venue.
Quatre jours avant le classico, alors que l’OM joue demain à Lens un match déjà très important pour espérer rester dans la course aux cinq ou six premières places, le club s’enfonce encore un peu plus dans la crise. Alors que le flou le plus total demeure autour du club, c’est Nasser Larguet, le responsable du centre de formation de l’OM, pourrait être sur le banc mercredi contre Lens. Et possiblement contre le PSG dimanche.