Le Vénézuélien, Orluis Aular vit à 28 ans un rêve éveillé en ayant signé deux ans chez Movistar. Mais l’ancien coureur de Caja Rural-Seguros ne compte surtout pas se reposer sur ses lauriers.
La saison 2024 est-elle la meilleure de votre carrière ?
J’ai effectivement vécu une saison importante. J’ai vraiment passé un cap. Je me suis battu souvent pour des places sur le podium. J’ai même réussi à gagner (trois fois, Ndlr) et à ramener pas mal de points à mon équipe.
Dans quels domaines avez-vous progressé le plus ?
À lireTour de France Femmes : Squiban exceptionnel, au tour de Ferrand-PrévotC’est une évolution globale liée à mon travail entrepris avec Caja Rural depuis cinq ans. Je ne peux donc pas vraiment détacher un secteur plus qu’un autre. C’est un processus général et une combinaison de facteurs. Cela m’a en tout cas permis de grandir en tant que coureur.
Vous aviez rejoint la Caja Rural en 2020. Qu’avez-vous appris dans cette équipe ?
Je quitte cette équipe, mais je pars avec beaucoup de souvenirs. Tous les gens de cette structure m’ont permis de mûrir en tant qu’être humain, mais également de progresser dans ma carrière.
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« Movistar est une grande famille »
Vous êtes désormais un coureur de la Movistar. Quelle image aviez-vous de cette autre équipe espagnole ?
Déjà il faut savoir que la Movistar est l’équipe qui compte le plus de victoires. C’est aussi l’équipe qui a la plus longue histoire en World Tour (sa 46ème saison dans l’élite, Ndlr). En m’engageant avec cette équipe, un rêve est devenu réalité. Je suis vraiment fier et heureux de faire partie de cette équipe. Je peux déjà dire qu’il m’a été très facile de m’intégrer. Que je connaisse quelques coureurs m’a naturellement facilité les choses. Mais, Movistar c’est une grande famille.
Quelles sont vos ambitions en 2025 ?
Je vais tout faire pour essayer d’accrocher le plus de victoires possibles. Je veux vraiment être aussi au soutien de mes coéquipiers, dans n’importe quel rôle que ce soit.
À lireTop 5 des kits d’électrification vélo en 2025 : Comparatif indépendant (Syklo, Bafang, OZO, Cycloboost)Vous êtes le deuxième Vénézuélien après José Rujano à porter le maillot de la Movistar. Quelle signification cela revêt-il pour vous ?
Très, très forte. Et comme je vous l’ai dit, c’est déjà une immense fierté pour moi de me présenter au niveau World Tour. En être là dans une équipe si prestigieuse me fait ressentir un sentiment incroyable.
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