Pour passer et accéder à la demi-finale, l’OM doit surtout compter sur sa supériorité et ne pas craindre l’ambiance de la Toumba.
Faute d’avoir pu aggraver le score lors du match aller (tout en encaissant un but), l’OM n’est pas à l’abris d’une déconvenue en Grèce lors du match retour. Cependant, les Marseillais restent les grands favoris pour aller en demi-finale. Le mythe de la Toumba, véhiculé par les médias, grecs, mais aussi français, ne doit surtout pas devenir plus important que le niveau des deux équipes.
Les Olympiens, qui restent sur une série de impressionnante à l’extérieur (9 victoires et un nul sur ses dix derniers matchs) restent archi favoris. A aucun moment la chaleur de l’ambiance du stade de 28 000 places, ne doit inverser la tendance. « À nous de garder notre calme, notre sérénité, pour conserver notre avantage du match aller », expliquait Steve Mandanda en conférence de presse pour balayer la question du stade.
Ricardo Faty (ex Aris Salonique) détruit le mythe
On se rappelle par exemple, qu’en décembre 2018, alors que le PSG devait gagner à Belgrade en phase de poules de la Ligue des Champions, pour assurer la qualification, les médias avaient présenté le stade Rajko Mitić (surnommé le Marakana) comme une véritable souricière. « Nous ne sommes pas impressionnés, mais ça va être une très belle ambiance », avait lâché Kylian Mbappé à l’époque. « C’est avec plaisir que je mettrai les pieds sur le terrain pour essayer d’aider mon équipe à gagner. » Le PSG s’était imposé 4-1, sans forcer.
Pour 20 minutes, Ricardo Faty, qui a joué à la Toumba sous les couleurs du club ennemi, l’Aris Salonique, dégonfle aussi le mythe. « C’est un stade ouvert, pas comme à Galatasaray où tu as vraiment un effet chaudron », explique le joueur passé par Nantes et Ajaccio. « L’atmosphère est impressionnante, il y a une belle ambiance, mais ce n’est pas non plus la plus grosse que j’ai connue ».
Quoi qu’il en soit, un stade n’a jamais remporté de trophée. L’ambiance doit surtout être un plus pour l’équipe qui reçoit et non une crainte pour l’équipe qui se déplace. Le pire pour l’OM serait d’envisager l’ombre d’une excuse à une élimination absolument pas envisageable.