CEREMONIE D’OUVERTURE (20H)
A peine plus de quinze jours après le magnifique succès des Jeux Olympiques, place aux Jeux Paralympiques (28 août – 8 septembre). L’occasion de retrouver la ferveur qui a envahi la France entière fin juillet et début août. S’il en était besoin, voilà 4 très bonnes raisons de s’y intéresser.
Déjà un succès populaire
Quinze jours après l’immense succès populaire des Jeux Olympiques, les Paralympiques sont déjà assurés d’être dans la même lignée. Le 20 aout, 1,75 million de places avaient trouvé preneurs sur les 2,5 millions mises en vente. Au total, dix disciplines affichent plus de 80 % de taux de remplissage, et quinze plus de 75 %. A noter que 500 000 billets ont été vendus pour les épreuves d’athlétisme au Stade de France. Le record des 530 000 billets vendus en 2023 pour les championnats du monde « valides » est menacé.
Retour sur les sites exceptionnels des Jeux
Invalides (tir à l’arc), Tour Eiffel (ou aura lieu le tournoi de Cecifoot), La Défense Aréna (natation), Parc du château de Versailles (équitation), Grand Palais (escrime), Arena Champ de Mars (judo)… Les compétitions paralympiques se dérouleront sur les sites magiques des Jeux Olympiques.
VOIR CI-DESSOUS A QUOI VA RESSEMBLER LA CEREMONIE D’OUVERTURE
Tous les jours des médailles
Pas de période d’échauffement pour ces Jeux ! Avec chaque jour de compétition des médailles gagnées par les athlètes. Dès le 29 août, lendemain de la cérémonie d’ouverture, les premiers titres olympiques se joueront au Vélodrome de Saint-Quentin-en Yvelines, puis en soirée, place au Taekwondo et à la natation. Et ce n’est que pour le début…
Français ou étrangers, des champions exceptionnels
De l’Italienne Beatrice Vio (appelée « Bébé » Vigo), quadruple amputée et double championne olympique de fleuret à Marcel Hugh, le Suisse (paraplégique depuis sa naissance), qui a remporté 14 médailles olympiques en athlétisme, en passant par la Néerlandaise Fleur Jong (née au Japon), championne olympique du saut en longueur T62 en titre ou encore les Jeux Paralympiques ou encore Curtis McGrath, l’Australien double médaillé d’or à Tokyo en Paracanöe (qui a perdu ses deux jambes sur une mine en Afghanistan), les plus grands champions des sports paralympiques ont rendez-vous à Paris. Parmi les Français, qui visent 20 médailles, on trouve Lucas Mazur, tenant du titre en parabadminton, dans la catégorie simple SL4, qui regroupe les debouts affectés du handicap d’un seul membre inférieur ou encore Stéphane Houdet, véritable figure du handisport français. Le champion de tennis en fauteuil roulant, médaille d’or à Tokyo en 2021, cumule déjà 5 médailles olympiques, dont la première en double à Pékin, en 2008. Cette (courte) liste n’est pas exhaustive, mais symbolise l’intérêt sportif de ces Jeux.
Les paralympiques, c’est mieux que les Jeux Olympiques
Derrière chaque athlète, il y a des histoires incroyables. Celles d’abord qui ont provoqué le handicap, mais surtiout,n celles qui ont permis à ces champions d’exceptions de se construire, ou souvent se reconstruire, à travers le dépassement d’eux-même, malgré cet handicap. Le champion de para-tir à l’arc tchèque, David Drahoninsky, qui se déplace en fauteuil roulant, est le premier à le dire (pour l’AFP) : « Les Jeux Olympiques c’est bien mais les Jeux paralympiques, c’est mieux car les athlètes ont des histoires difficiles, ça va être du grand spectacle ».