mercredi 18 septembre 2024

Paris 2024 / CSO individuel : la confusion des sentiments

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DE NOTRE ENVOYE SPECIAL AUX JEUX OLYMPIQUES, STEPHANE DESENCLOS

Une finale olympique de CSO, c’est le rendez-vous de tous les sentiments, toutes les émotions, palpables dans le souffle des spectateurs.

Ce qu’il y a de bien aux Jeux Olympiques (entre autres…), c’est qu’on a à faire à un public de connaisseurs. On ne met pas entre 200 et 500 euros pour assister à une épreuve si on n’est pas un vrai passionné, donc forcément, un spectateur averti. En équitation Sans doute encore davantage qu’ailleurs. 

La peur, le soulagement, la délivrance, l’admiration…

La grande différence entre l’équitation et toutes les autres disciplines, c’est que les épreuves se jouent en couple : un homme et un cheval. C’est pour cela que l’ambiance dans l’arène construite dans le parc du château de Versailles ne ressemble à aucune autre lors de cette finale de CSO. La présence du cheval, responsable à au moins 50% de la performance, impose un code comportemental plus stricte que partout ailleurs. Il n’y a pas de bruit. Seulement des souffles. 

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Dès que le cavalier et son cheval entrent en piste, le rythme de nos émotions donne la cadence. Le parcours du cheval, imposé par son cavalier, se lit au bruit du souffle des 17 000 personnes amassés dans les gradins. La peur, le soulagement, l’admiration, la délivrance, la déception… sont des sentiments perceptibles à l’oreille. Il y a aussi la compassion, souvent manifestée par des applaudissements après une chute ou un simple refus, un abandon… 

Ce mardi dans le parc surchauffé du château de Versailles, c’est l’immense déception sur la faute, en fin de parcours, de Julien Epaillard et Dubaï de Cèdre, qui l’a emporté. Mais aussi de l’admiration pour l’Allemand Christian Kukuk et Checker 47, magnifiques vainqueurs du barrage (trois couples avaient réalisé un sans faute), et ses adversaires en finale : le Suisse Steve Guerdat (sur Dynamix de Belheme) et le Néerlandais Maikel van der Vleuten (sur Beauville Z), respectivement en argent et en bronze. Avec une précision quand même : aux Jeux Olympiques, la déception n’empêche pas l’admiration.

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