Le Tournoi olympique féminin sera relevé. Exceptée la Russie, finaliste à Tokyo, toutes les grandes nations sont présentes et voudront faire tomber les championnes du monde et olympique.
FAVORITES
FRANCE
La France a mis du temps à remporter son premier titre olympique, mais elle l’a fait avec la manière à Tokyo. Les tenantes du titre ont réalisé une bonne Olympiade en devenant championnes du monde en 2023. Olivier Krumbholz a conservé l’ossature de l’équipe victorieuse au Japon, elles visent clairement un deuxième titre olympique consécutif.
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NORVÈGE
Ce sont les meilleures ennemies des Bleues. Les deux équipes se retrouvent souvent en finale et ça donne lieu à des matches épiques. Championne d’Europe en 2022, vice-championne du monde en 2023, la Norvège est clairement l’adversaire le plus dangereux des Bleues. Elle n’a plus gagné les JO depuis 2012, à cette occasion elle avait fait le doublé 20082012.
OUTSIDERS
DANEMARK
Le Danemark est toujours au rendez-vous dans les grandes compétitions. Elles sont moins brillantes que les garçons, mais elles sont accrocheuses. Triple championne olympique (1996, 2000, 2004), vice-championne d’Europe en 2022, troisième du dernier Mondial, le Danemark avait su se remobiliser pour aller chercher le bronze après une défaite cruelle après prolongations face aux Norvégiennes (29-28) en demi-finale.
ESPAGNE
L’Espagne qui avait perdu en quarts de finale à Rio (27-26 ap) face aux Bleues est toujours accrocheuse. Elle a remporté une médaille olympique, le bronze à Londres en 2012. Lors des deux dernières éditions, elle a terminé 6ème et 9ème. En 2019, elle a été vice-championne du monde.
PAYS-BAS
Les Néerlandaises avaient atteint les quarts de finale à Tokyo, elles s’étaient inclinées largement face aux Françaises (32-22). Elles se retrouvent dans le groupe de la France, mais elles ont les moyens de franchir la phase de groupes. Championnes du monde surprise en 2019 sous les ordres d’Emmanuel Mayonnade, elles sont, depuis, rentrées dans le rang.
HONGRIE
Les Hongroises font clairement partie des outsiders dans ce Tournoi. Elles ont pris la 10ème place des derniers championnats du monde. Elles ne pourront pas briguer la victoire finale, elles sont inférieures aux favorites, mais elles peuvent se qualifier pour la phase finale, elles en ont les moyens.
SUÈDE
Les Suédoises restent sur une demi-finale à Tokyo ainsi qu’une demi-finale aux Mondiaux 2023. Battues largement par la France (37-28), elles ont subi la loi du Danemark pour le match pour la 3ème place, une défaite frustrante, d’un point (28-27). Elles sont outsiders, mais ont du mal à briser le plafond de verre des demi-finales.
SURPRISES
ALLEMAGNE
C’est le grand retour de l’Allemagne sur la scène olympique après seize ans d’absence. Son âge d’or est loin (championne du monde en 1993, 4ème aux JO de Los Angeles et de Barcelone), mais elle a les moyens de surprendre. Elles sont cependant inférieures aux grosses nations et peuvent au mieux espérer un quart de finale.
SLOVÉNIE
La Slovénie s’est qualifiée pour la première fois de son histoire pour les JO. L’équipe d’Ana Gros a battu le Monténégro lors du TQO. Elle n’aura aucune pression et pourrait surprendre.
EN RETRAIT
ANGOLA
L’Angola est champion d’Afrique en titre, elle a donc remporté le TQO africain. Elle domine sur le continent, mais est loin des nations européennes. Sa meilleure performance aux JO, une 7ème place aux JO d’Atlanta en 1996.
BRÉSIL
Vainqueur des Jeux Panaméricains l’année dernière en dominant l’Argentine, le Brésil est emmené par Bruna de Paula. L’effectif est composé majoritairement de joueuses évoluant en Europe. Il domine la zone Pan-Américaine depuis de nombreuses années. Quart de finaliste en 2012 et 2016, il n’était pas sorti des poules en 2020, mais avait atteint les quarts de finale du Mondial 2021.
CORÉE DU SUD
Vainqueur du TQO asiatique, la Corée du Sud a perdu de son aura. C’est une sélection qui est en reconstruction. Il est loin le temps où les Coréennes étaient championnes du monde (1985) ou demi-finalistes des JO avec notamment deux titres en 1988 et 1992.
L’info en plus
En tant que pays organisateur, la France a eu le choix de son groupe. Olivier Krumbholz a choisi le groupe le moins relevé pour entrer dans la compétition en évitant la Norvège et le Danemark.