lundi 17 mars 2025

Paris-Nice : pour Julian Alaphilippe, le meilleur reste à venir

À lire

De retour sur les routes de Paris-Nice après plusieurs années d’absence, Julian Alaphilippe a abordé cette édition avec ambition et enthousiasme. Entre ladaptation à sa nouvelle équipe, limportance du public français et son désir de retrouver rapidement la victoire, le coureur tricolore se confie sur ses objectifs et son état desprit.

Julian, dans quel état d’esprit es-tu sur cette course ?

Je suis super motivé, très content d’être de retour sur les routes de Paris-Nice. Ça faisait un petit moment que je n’étais pas venu ici, j’étais plutôt du côté de l’Italie. Je suis très heureux d’être là.

Quelles sont tes ambitions ? Tu viens avant tout pour un bloc de travail en pensant à la suite, ou te dis-tu que, pour ton retour après cinq ans d’absence, certaines étapes pourraient te convenir ?

Oui, exactement. Il y a vraiment de belles étapes qui me correspondent et qui me plaisent. C’est aussi une semaine très importante en vue de tout ce qui va s’enchaîner après. L’objectif est double, mais bien sûr, on ne va pas nier l’envie d’aller chercher un beau résultat. Comme je l’ai dit, il y a de belles étapes, et nous avons des opportunités avec Alberto Dainese pour les sprints.

Je crois que tu y es venu quatre fois dans ta carrière. Pourquoi Paris-Nice et qu’est-ce qui t’inspire dans cette course ?

Comme je l’ai dit, je suis très content d’être ici, de retour sur Paris-Nice. Au début de ma carrière, je me souviens que la première fois que j’ai couru Paris-Nice, c’était un moment particulier. Quand on est un jeune coureur, prendre le départ de cette course, c’est quelque chose d’important, car c’est l’une des plus grandes du calendrier. On sait que le niveau est très élevé, que chaque jour il se passe quelque chose. Tout le monde est en forme à l’approche des classiques. Il y a un mélange de coureurs de classiques et de prétendants au classement général, ce qui rend la course très nerveuse. J’en garde de très bons souvenirs, mais aussi des moins bons, notamment avec une météo parfois capricieuse. Il faut savoir s’adapter, mais j’aborde cette semaine sereinement.

En 2017, tu avais réalisé un Paris-Nice formidable, avec plusieurs jours en jaune. Te sens-tu capable de rééditer un exploit aussi marquant ?

J’espère, ça reste l’un de mes meilleurs souvenirs. C’était vraiment une belle semaine pour moi et pour toute l’équipe. On verra ce que cette édition nous réserve. On a des ambitions, on a envie de se faire plaisir et d’aller chercher des résultats. Je me sens bien, c’est une période de l’année que j’apprécie particulièrement. C’est aussi pour ça que je me suis entraîné dur depuis le début de l’hiver : pour arriver prêt à ce moment-là, en sachant que Paris-Nice et toutes les classiques vont s’enchaîner.

« L’objectif principal, c’est vraiment d’aller chercher des résultats »

Le contexte de ta nouvelle équipe, qu’est-ce que ça change par rapport à ce que tu connaissais avant, qui a marqué l’essentiel de ta carrière ? Comment abordes-tu ce changement ?

Bien sûr, tout est différent, mais le fonctionnement, avec les objectifs et les ambitions, reste le même. On a Alberto Dainese, qui est très rapide, donc on sait qu’il y a quelques étapes favorables aux sprints. On va se concentrer autour de lui pour ces étapes-là. L’objectif principal, c’est vraiment d’aller chercher des résultats et de courir du mieux possible. Le classement général, lui, se construit jour après jour. Ce n’est pas l’objectif numéro un de l’équipe au départ de Paris-Nice, mais on sait qu’il peut se passer beaucoup de choses, alors on fera le bilan au fur et à mesure.

Julian, jeudi, il y a une étape qui devrait te plaire. Est-ce une de celles que tu as particulièrement repérée, sachant que certains la comparent au mur de Huy ?

Ce sera plutôt une étape pour les coureurs visant le classement général, je pense. Je ferai de mon mieux, mais je sais que les étapes qui me correspondent vraiment arrivent un peu plus tard dans la semaine. On verra ce que je peux faire, mais une chose est sûre : je donnerai le maximum.

« Paris-Nice reste une course emblématique du calendrier international »

Porter tes nouvelles couleurs en France, sur ce Paris-Nice, rend-il cette course particulière à tes yeux, ou pas tant que ça finalement ?

Si, bien sûr, c’est spécial. Paris-Nice reste, comme je l’ai dit, une course emblématique du calendrier international. C’est une course importante et, en tant que coureur français, c’est toujours un plaisir de revenir sur ces routes-là.

Tu as le souvenir d’une édition où tu aurais aimé venir sur Paris-Nice, mais où ton équipe préférait un autre programme, ou était-ce surtout toi qui construisait ton calendrier différemment ?

Non, c’était surtout moi, parce que j’ai toujours adoré faire les Strade Bianche. On sait que c’est compliqué d’enchaîner les Strade Bianche et Paris-Nice, donc c’était plutôt un choix personnel que j’ai rarement regretté, même quand j’ai eu de la malchance sur les Strade. C’est une course que j’adore. Mais oui, c’est bien de changer un peu, et comme je l’ai dit, je suis très heureux de revenir sur les routes de Paris-Nice. J’espère que cette année, la météo ne sera pas trop capricieuse, car on sait que cela peut être compliqué. Mais ce sont des choses qu’on ne contrôle pas, on verra jour après jour.

Lan dernier, on ne ta pas vu sur les courses à étapes en France. On connaît le lien que tu as avec le public français : est-ce un petit plus pour toi ? Qu’est-ce que ça représente de revenir sur ce type d’épreuve en France ?

Ça me fait plaisir, c’est sûr. Ça fait chaud au cœur d’être encouragé par le public. J’ai toujours été reconnaissant envers mes supporters, et c’est chouette pour moi de courir sur le sol français. J’espère leur faire plaisir.

As-tu envie dobtenir des résultats rapidement parce que tu es dans une nouvelle équipe, ou préfères-tu avancer progressivement, étape par étape ?

Des résultats, c’est sûr que j’en veux. C’est pour ça que je fais du vélo : pour aller chercher des victoires. J’ai ça en moi, j’aime ça, et c’est pour ça que je m’entraîne du mieux possible. Même si ce n’est jamais facile de gagner, ça reste mon objectif principal sur la majorité des courses auxquelles je prends le départ. Même quand ce n’est pas simple, même quand il y a plus fort, même quand c’est dur, je cours toujours pour obtenir des résultats. J’espère que ça arrivera bientôt. 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi