A 35 ans, il est devenu cette année le plus jeune organisateur de courses de France. En remplaçant David Bauwens, Patrick Goronflot veut aussi placer la classique centenaire sur une nouvelle dynamique.
Comment vous êtes-vous retrouvé à la tête de Paris-Chauny ?
Je faisais déjà partie de l’organisation depuis trois ans. A la base, je m’étais proposé pour faire des photos, mais comme le courant est bien passé, ils m’ont proposé de les rejoindre et de devenir directeur adjoint cette année. Lorsque Patrick (Bauwens) a annoncé son intention d’arrêter, les candidats ne se bousculant pas au portillon, je me suis lancé !

Patrick Goronflot connaît les exigences de l’organisation de sa fonction
Vous connaissez donc les exigences du poste…
Oui, en tant que bénévole (il est conducteur de train dans la vie, Ndlr), nous le sommes tous, au sein d’une petite équipe, l’organisation de cette course nous prend environ 5 ou 6 heures par semaine toute l’année et ça tend vers les 10-11 heures à mesure que l’échéance arrive. Je consacre tous mes congés à ça et je vis au rythme de Paris-Chauny de fin août à fin septembre.
Que souhaitez-vous insuffler à une épreuve qui a fêté son centenaire en 2022 ?
L’objectif en 2023 sera encore de fidéliser les partenaires. Plus que d’habitude, parce que nous avons changé de président, il faudra s’assurer que les partenaires privés, qui s’investissent souvent à travers une relation humaine, continuent de nous accompagner. C’est vital pour notre ambition de devenir à terme une épreuve ProSeries. A chaque réunion à l’UCI, on nous dit que nous avons tout ce qu’il faut pour passer le cap… sauf le budget. Il est de 250 000 euros et nous permet d’être une très belle Classe 1, mais il n’est pas encore suffisant pour espérer passer le cap.