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CROATIE – FRANCE (20h)
Appelé pour remplacer Jaylen Hoard, le pivot de 30 ans n’est pas habitué aux sélections avec l’équipe de France, mais côtoie les autres joueurs en championnat ou en Euroleague. Lui qui n’a pas participé aux Jeux olympiques de Paris l’année dernière veut aider l’équipe de France à se qualifier pour l’EuroBasket et à décrocher cette victoire face à la Croatie.
Comment s’est passée la semaine avec les Bleus ?
Ça va. Ce n’est pas facile, forcément, parce qu’on enchaîne, on enchaîne tout, et puis ça va continuer avec la Coupe de France juste après l’équipe de France. Ce n’est pas simple parce que la saison d’Euroleague est déjà bien condensée, et là, on ajoute encore la fenêtre internationale avec l’équipe de France. Mais la saison est comme ça, donc on fait avec, et c’est toujours un plaisir aussi de rejoindre l’équipe de France.
« Il faut remettre tout le monde sur la même page »
Justement, quels ont été les axes de travail, parce qu’il n’y a pas beaucoup de temps avant le match ? Est-ce qu’il y a des choses sur lesquelles le coach a voulu un peu insister ?
Forcément, on a insisté sur la philosophie qu’on veut développer dans notre jeu, remettre un petit peu tout le monde ensemble. C’est à chaque fois le problème avec l’équipe de France : on récupère les joueurs de différents clubs, qui ont leurs automatismes, donc il faut remettre tout le monde sur la même page, revoir les différentes attaques qu’on va proposer et, pareil, défensivement, revoir nos principes. Les premiers jours, il faut faire ça très vite pour avancer là-dessus, et puis après, on se concentre tout de suite sur la Croatie pour développer notre plan de jeu.
À lireNBA : les Boston Celtics bien partis pour le « back-to-back »Justement, par rapport à ce match-là, ce qui est un peu particulier, c’est que vous avez 4 victoires, mais pourtant, vous n’êtes pas encore qualifiés. Est-ce que, par hasard, le coach a un peu insisté sur le côté « attention, ça peut être un gros piège » ?
Clairement, c’est un gros piège. Là-bas, ça va être une sacrée salle où gagner n’est pas facile. Ils l’ont choisie pour ça, ils nous ont déjà prévenus, et ils ont plus que besoin de gagner. On sait que ça ne va pas être des matchs faciles, vraiment. Il faut tout de suite être concentrés et, comme vous dites, on n’est pas qualifiés du tout encore, donc il faut vraiment assurer cette qualification.
« J’aimerais retourner en NBA »
On sait que l’équipe de France n’est jamais la même, il n’y a jamais les mêmes joueurs. C’est compliqué à gérer ?
Je pense que c’est plus compliqué à gérer pour le coach que pour nous. Après, mine de rien, on se connaît tous. On a soit joué les uns avec les autres, soit les uns contre les autres à un moment donné, donc on se connaît tous. Après, comme je disais, il faut reprendre tout de suite tous les automatismes, que ce soit collectivement sur les principes de jeu ou entre nous, les joueurs, pour avoir cette petite alchimie. Le temps est très court, mais c’est pareil pour toutes les équipes. En Croatie, c’est pareil, il y a des joueurs qui sont aux quatre coins de l’Europe.
Vous auriez aimé vous imposer en NBA ?
Ouais, clairement, forcément. Qui n’aimerait pas s’imposer en NBA ?
À lireNBA : pourquoi Zaccharie Risacher et Alex Sarr peuvent prétendre au titre de rookie de l’annéeVous aimeriez potentiellement y retourner ou c’est trop compliqué pour vous ?
Disons que oui, j’aimerais y retourner, ça, c’est sûr. Après, forcément, le chemin pour y retourner est encore plus compliqué que pour y aller à la base. Donc, on le voit, c’est vraiment très difficile. Maintenant, évidemment, j’aimerais y retourner.
Après, je pense que je suis à un moment de ma carrière où je peux juste me dire que je vais me donner à fond et essayer de m’ouvrir le maximum d’opportunités, puis on verra ce qui se passera. Je ne peux pas me focaliser juste là-dessus. Je me concentre déjà sur le fait d’essayer de bien jouer et d’aider les différentes équipes avec qui je suis à gagner. Et voilà, on verra ce qui se passera.
Qu’est-ce que ça vous a appris, ce passage en NBA, avec des années de recul maintenant ?
À lireIl y a 32 ans jour pour jour, le CSP Limoges marquait l’histoire du sport françaisQue c’est le très, très haut niveau et que les places sont extrêmement chères là-bas. C’est un niveau où ça joue très dur, très vite, tout est vraiment au maximum, je dirais. C’est un peu comme l’Euroleague, mais avec beaucoup d’individualités qui sont très, très fortes, avec un jeu qui est aussi beaucoup plus individualisé et où ça joue encore plus vite. Ça joue vraiment beaucoup plus vite, il y a plus de possessions, ça joue plus vite en transitions aussi. L’Euroleague, ça va jouer plus sur le demi-terrain.