Alors que le débat sur le Ballon d’Or de Lionel Messi n’est pas encore terminé, Erling Haaland peut déjà se considérer comme maudit.
Malgré son doublé en Ligue des Champions contre les Young Boys Berne, mardi (qui porte son total à 4 buts en 4 matchs dans cette compétition), le buteur norvégien de Manchester City s’est fait à l’idée : il ne sera jamais Ballon d’Or !
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Lors de la saison 2022/2023, « le cyborg » a battu tous les records, avec 56 buts inscrits en 57 matchs, toutes compétitions confondues, et pourtant, il a terminé seulement à la deuxième place, loin derrière Lionel Messi, vainqueur de la Coupe du Monde.
Erling Haaland n’arrive pas à faire gagner la Norvège
Erling Haaland sait aussi que les mauvais résultats de la Norvège (qui n’est pas qualifiée pour l’Euro 2024 et ne remportera pas de si tôt la Coupe du Monde) a peu de chances de briller dans les grandes compétitions internationales. Un énorme inconvénient par rapport à des prétendants comme Kylian Mbappé, Jude Bellingham ou Hary Kane (pour ne citer qu’eux), qui peuvent miser sur un bon parcours dans une grande compétition internationale, pour marquer des points.
Autre point important : le profil du Norvégien est tel, qu’il n’est pas le joueur capable de transformer un match à lui tout seul. Pour être bon, Haaland a besoin d’être bien entouré, et surtout, d’être bien servi. Un peu comme tout le monde ? Pas forcément… Mbappé, Kane, Bellingham et peut-être d’autres encore (Griezmann, Salah, Bernardo Silva…) ont, eux, plus d’influence sur le jeu de leur équipe, avec la possibilité de faire basculer le match sur un exploit technique. Comme étaient capable de le faire Messi et Ronaldo, ou plus loin dans le temps, Ronaldinho, Zidane, Van Basten, ou Platini. Erling Haalang n’a pas non plus le profil d’un Modric, Ballon d’Or en 2018, en ayant perdu en finale de la Coupe du Monde.
La seule solution pour Erling Haaland pour pouvoir encore rêver du Ballon d’Or, est de réitérer la saison qu’il vient de faire (un exploit pas facile à refaire), mais lors d’une année impaire, sans grande compétition internationale. A partir de 2025, l’apparition de la Coupe du Monde des clubs (avec 32 équipes réunies sur un mois) peut encore permettre au Norvégien de décrocher le graal. Mais les chances sont de plus en plus minimes.
