Intronisé officiellement sur le banc des Verts aujourd’hui au cours d’une conférence de presse, Pascal Dupraz a affiché son optimisme. Le même que celui qui lu a permis de sauver Toulouse il y a un peu moins de six ans.
« Je suis chanceux, je n’ai entraîné que des clubs qui cherchaient à se maintenir. Ça crée une certaine force de l’habitude » C’est par ces mots que Pascal Dupraz a débuté sa conférence ce presse en début d’après-midi à Saint-Etienne.
L’entraîneur qui avait réussi un gros coup en 2016, en sauvant Toulouse, dont la situation paraissait désespéré, de la relégation au cours des dix dernières journées, a affiché sa confiance. « J’ai la faiblesse de penser que j’ai des recettes pour que l’équipe aille mieux. Je vais insuffler mon élan, toute mon expérience et être dans le partage » a-t-il enchainé.
Il faut reconnaître que cette fois, la situation est un peu moins alarmiste que celle dans laquelle se trouvait le TFC il y a un peu mois de six ans. Il reste le double du nombre de journées aux Verts pour se sauver et le barragiste (le FC Metz) ne se trouve que trois points devant, le 17ème à quatre points, et le 15ème à cinq points, soit la moitié du nombre de points repris par le TFC version 2015/2016 dans les dix derniers matchs…
Saison 2015/2016 : boosté par Pascal Dupraz, Toulouse réalise un des plus grand exploit du foot français, alors pourquoi pas les Verts ?
Le 1er mars 2016, quand Pascal Dupraz débarque à Toulouse, le club est dans une situation désespérée. Les observateurs sont nombreux à penser qu’il faudrait un petit miracle pour permettre aux Violets de rattraper les dix points de retard qu’ils accusent sur le premier non relégable. Mais les effets de la méthode Dupraz, basée sur la communication, le partage et la responsabilisation, se font très vite ressentir.
Dès son premier match, le TFC ramène un point du Vélodrome, alors que le Haut-Savoyard, victime d’un malaise dans la semaine, n’est pas sur le banc. Derrière, le TFC enchaine avec deux victoires probantes de suite (contre Bordeaux et Bastia, sur le même score de 4-0).
En fait, il faudra seulement neuf matchs au TFC pour sortir de la zone de relégation. Lors de l’avant dernière journée, Toulouse bat Troyes 1-0 et passe à la 17ème place, avec le même nombre de points que Reims, mais une meilleure différence de buts. Pour rester en Ligue 1, Toulouse doit donc faire le même résultat que les Rémois, qui jouent à Lyon.
Le scénario de cette dernière journée folle, avec les causeries mythiques de Pascal Dupraz (avant le match, mais aussi à la mi-temps, alors qu’Angers mène 1-0), est connu de tous. Reims qui mène à Lyon, Angers qui ouvre le score, Braitwaithe qui manque un penalty, puis Toulouse revient une fois, puis deux, avant de s’imposer en fin de match…