mercredi 12 février 2025

Pourquoi l’Italie de Mancini peut gagner l’Euro

Italie - Suisse (21h)

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Amalgame d’anciens et de jeunes joueurs, équipe équilibrée et davantage tournée vers l’attaque que ses devancières… l’Italie de Roberto Mancini s’affiche comme un très sérieux outsider.

Depuis sa non participation au mondial de Russie en 2018 la Squadra Azzura impressionne. Depuis leur défaite en Septembre 2018 face au Portugal du Cristiano Ronaldo,  les hommes emmenés par Roberto Mancini détiennent une série d’invincibilité notable (27 matchs). 

La victoire 3 buts à 0 face à la  Turquie et leur capacité à gérer de fortes individualités qui ont rayonné cette saison, à l’image de Burak Yilmaz, indique que cette série pourrait ne pas se terminer de sitôt.  Les italiens sont-ils réellement capables de remporter l’Euro 2020 ? Sur quelles armes peuvent-ils s’appuyer ? 

Une défense expérimentée

Roberto Mancini n’a pas innové en terme de défense et maintient sa confiance au duo iconique turinois Leonardo Bonnucci et Giorgio Chiellini. Pareil pout les latéraux, comme lors des matchs de qualification ce sont Alessandro Florenzi et Léonardo Spinazzola qui sont régulièrement alignés sur les côtés.  Deux joueurs très offensifs (même si le Parisien avait pour consigne de ne pas trop s’aventurer devant contre la Turquie) qui traduisent le renouveau de cette Italie, beaucoup plus joueuse et tournée vers l’attaque que ses prédécesseurs.

Des milieux joueurs

Une « tendance » confirmée au milieu de terrain, avec des milieux techniques plus que physiques, à l’image de Marco Verratti (qui pourrait faire son retour dans le groupe ce soir et comme titulaire dimanche contre le Pays-de-Galles).

Une attaque en forme.

Une des grandes nouveautés de l’Italie de Mancini réside dans son le trio offensif Lorenzo Insigne Ciro Immobile et Domenico Berrardi. Trois joueurs très prolifiques avec leurs clubs durant la saison 2020-2021. A leurs compteurs les trois attaquants italiens réunissent 56 buts en Série A lors du dernier exercice, et 26 en sélection toutes compétitions confondues. Bien que ce ne soit pas la meilleure saison de Ciro Immobile (habitués à beaucoup marquer en Série A), ses compères d’attaque n’ont jamais fait mieux auparavant et sont arrivés à l’Euro plus en forme que jamais. Lorenzo Insigne, à l’image de la saison du Napoli, a fait une très bonne fin de saison qui l’a conforté dans un rôle de titulaire.

Un banc monstrueux.

Avec tout d’abord en défense Acerbi, l’expérimenté défenseur central de la Lazio qui en sélection a été associé plusieurs fois à Leonardo Bonucci a la place de Giorgio Chiellini. Ensuite Emerson, qui malgré le fait d’avoir vu son temps de jeu fondre à Chelsea après l’arrivée de Thomas Tuchel reste une bonne alternative à Leonardo Spinazolla. A droite Di Lorenzo au vu sa saison avec le Napoli (3 buts et 7 passes décisives) pourrait prendre la place de titulaire d’Alessandro Florenzi. Au milieu de terrain plus besoin de présenter Marco Verratti qui ne devrait pas s’éterniser sur le banc. Bryan Cristante et Matteo Pessina permettent de faire souffler les milieux titulaires. Ensuite il y’a le milieu de la Fiorentina, Gaetano Castrovilli (24 ans) qui regorge de promesses, avec notamment 5 buts et 3 passes décisives cette saison en Série A.

Il y’a ensuite des grands potentiels offensifs sur le banc de touche avec le serial buteur du Torino (sur le départ et dont le nom circule du côté de l’OL), Andrea Belotti, et le crack de la Juventus, Federico Chiesa, qui peuvent changer le cours du match par leurs entrées.

Confirmation face à la Suisse

« J’étais déjà confiant il y a trois ans (ndlr : en prenant la place de sélectionneur), je le suis encore plus aujourd’hui », expliquait Roberto Mancini avant le début de la compétition. Le sélectionneur italien s’est toutefois refusé de parler de victoire. « On en reparlera quand on sera dans le dernier carré », s’est-il content de lâcher.

En s’imposant largement face aux Suisses, les Italiens on non seulement décroché leur billet pour les huitièmes, mais se sont également dégagés la route. En terminant en tête du groupe A (il leur suffira d’un nul contre le Pays-de-Galles), ils rencontreraient le deuxième du groupe C (sans doute l’Autriche ou l’Ukraine) en huitième de finale, ce qui leur ouvrirait les portes des quarts de finale…

Article mis à jour mercredi 16 juin à 23h10

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