Viré un 24 décembre (merci pour le cadeau de Noël), Thomas Tuchel laisse donc sa place sur le banc de touche à Mauricio Pochettino. S’il avait réussi à redonner à Tottenham son lustre d’antan au bout de cinq ans, après une progression quasiment constante, le technicien argentin va découvrir un autre monde en arrivant au PSG. Et surtout d’autres ambitions et d’autres contraintes. Il va lui falloir être au top tout de suite et il n’aura pas le droit à l’erreur. Ses trois principaux défis.
Gagner tout de suite
Le PSG n’est pas leader à la trêve (à défaut de la fin des matchs aller, avec deux journées encore au programme) et ça fait tâche. Ça veut surtout dire que le technicien argentin n’a plus de joker à sa disposition. Paris a déjà perdu quatre fois et si la possibilité de remporter le titre reste bel et bien réelle, en revanche, le club de la capitale ne peut plus se permettre de perdre de points en route. Dès le 6 janvier, c’est à dire 3 jours après leur retour de vacances, les Parisiens seront à Saint-Etienne, puis recevront Brest trois jours plus tard, avant de jouer le Trophée des Champions contre l’OM le 13, puis de jouer à Angers le week-end suivant…
Gérer les stars de l’équipe
Passé par l’Espanyol Barcelone, Southampton et Tottenham avant d’arriver à Paris, Mauricio Pochettino n’a jamais eu à gérer de stars dans sa carrière d’entraîneur. A Paris, l’Argentin va découvrir un vestiaire avec des joueurs au très fort égo. De Neymar à Mbappé, en passant par Di Maria, mais aussi Icardi ou Draxler. Une nouveauté pour Pochettino qui va devoir faire accepter sa façon de manager et faire respecter ses choix. Une des facettes du métier d’entraîneur que l’Argentin va découvrir.
Etre prêt pour Barcelone
Un mois et 13 jours. C’est le temps que Mauricio Pochettino aura entre la reprise de l’entraînement début janvier et le match aller au Camp Nou (le 16 février) pour préparer son équipe avant le huitième de final de la Ligue des Champions contre Barcelone. Ce sera très cours pour mettre ses idées en place (avec rappelons-le un impératif de résultats) tout en tirant 100% de son équipe. Surtout que certains joueurs ont terminé l’année blessés (on pense à Neymar, Icardi, Kimpembe, Florenzi…) et auront peu de temps pour s’acclimater à leur nouvel entraîneur.