vendredi 19 avril 2024

PSG – Lyon : pourquoi les Lyonnais en font beaucoup trop avec l’arbitrage de Clément Turpin

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Comme toujours (ou presque) quand l’histoire des gros duels de notre championnat n’est pas complètement limpide, on continue à parler quasiment plus de l’arbitrage que du jeu. Pourquoi on a tort.

Deux jours après la victoire du PSG sur l’OL (2-1, 6ème journée de Ligue 1), le penalty litigieux accordé au PSG pour une faute de Gusto sur Neymar, continue de faire trembler les réseaux sociaux. Il faut dire que Jean-Michel Aulas s’est mêlé au débat en parlant d’une « aberration » et réclamant une « évolution » de l’arbitrage (notamment avec des micros ouverts) et un changement dans le profil des arbitres « VAR »…

Le penalty ? Un fait de jeu, pas un scandale

Il s’agit d’un fait de jeu comme il y en a de nombreux tout au long de la saison. Un duel entre deux joueurs dans la surface, qui se termine malheureusement mal pour le défenseur lyonnais. M. Turpin peut difficilement voir que Malo Gusto est « bougé » par Neymar qui met le bras sur son épaule. Il siffle logiquement un penalty que tous les arbitres auraient sifflé.

Difficile pour la VAR de considérer que Clément Turpin fait « une erreur manifeste » en accordant penalty. Certes, sur les images, on voit bien que les deux joueurs se livrent à une lutte très « physique ». On voit aussi que Neymar prend le dessus et parvient à passer devant… Oui, la position de Neymar empêche sans doute Gusto de se relever et c’est malgré lui qu’il finit par « descendre » littéralement le Brésilien. Il est important de rappeler qu’une grossière faute n’a pas forcément besoin d’être intentionnelle pour être sifflé.

Quelle est la véritable pression exercée par Neymar sur le jeune défenseur de l’OL ? Les images sont incapables de le faire ressentir précisément aux arbitre présents dans le car vidéo. A cet instant, ils préfèrent s’en remettre au ressenti de l’arbitre sur le terrain et ne souhaitent pas corriger son choix de siffler penalty ?

Di Maria et Boateng auraient pu (dû ?) prendre un rouge

Sur cette situation, le fait que Clément Turpin ait porté un micro n’aurait rie changé. Pas plus que si ses échanges avec les arbitres de la VAR n’avaient été audibles. Si la proposition du président Aulas d’équiper les arbitres d’un micro, elle n’aura un impact seulement dans les conflits entre les joueurs et le directeur de jeu (notamment en rendant public les propos des uns et des autres), mais en aucun cas pour juger des actions litigieuses.

En fait, selon nous, Clément Turpin a fait deux erreurs dans ce match : Angel Di Maria aurait mérité un rouge pour sa faute sur Maxence Caqueret à la 7ème minute. Tout comme Jérôme Boateng (peut-être davantage encore) pour sa charge sur Gianluigi Donnarumma, en deuxième période (même pas sanctionné d’un jaune).

D’autres décisions litigieuses vite oubliés…

Des décisions arbitrales litigieuses, toutes les équipes en ont profité et continueront à en profiter. Pour l’OL, on rappellera les nombreuses sorties « kamikazes » d’Anthony Lopez, mais aussi le fameux penalty, très litigieux accordé aux Lyonnais à Turin en huitième de finale de la Ligue des Champions 2020. On peut aussi parler du penalty non sifflé en faveur du TFC à Nantes la saison dernière en barrage retour…

Non  il ne faut pas supprimer la VAR. Mais au contraire, rappeler que la vidéo a permis d’éviter entre 70 et 75% d’erreurs flagrantes d’arbitrage depuis qu’elle est utilisée. Le problème, c’est que l’on n’accepte désormais très difficilement les 25% restantes, mais elles sont là et bien là. Il faut faire avec, comme on faisait, avant la VAR, avec beaucoup, beaucoup d’autres…

2 Commentaires

  1. C’est une blague.
    Si vous ne voyez pas Neymar prendre Gusto par le cou et lui tirer le maillot, il faut penser acheter des lunettes… Dire que le car vidéo ne pouvait pas intervenir est au mieux de la mauvaise foi !

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