Après cinq saisons à l’Olympique Lyonnais, Rafael, devenu la doublure de Léo Dubois, est parti lors du dernier Mercato en Turquie, au Basaksehir Istanbul. Il revient notamment sur ses années lyonnaises.
Rafael, comment se passe votre intégration en Turquie ?
Très bien. Ce n’est pas comme je l’imaginais, c’est tranquille. Bon, il y a des bouchons, c’est vrai, mais j’aime bien la vie ici. Après, c’est plus facile quand tu joues tous les matches comme je le fais ici !
Du coup, vous n’avez aucun regret d’être parti de l’OL lors du dernier Mercato.
Non, je ne regrette pas. Je pense que c’était le moment de partir. J’ai passé cinq saisons à l’OL avec des hauts et des bas mais, dans l’ensemble, c’étaient cinq belles années. J’ai vécu des bons moments à Lyon. Si j’étais resté un an de plus, cela aurait peut-être été l’année de trop.
Quels souvenirs gardez-vous des derbys ?
Je suis un passionné de foot et j’ai adoré chacun de ces matches. Je n’oublierai aucun de mes derbys. Même si j’étais resté sur le banc, le 5-0 à Geoffroy-Guichard restera toujours dans ma mémoire comme l’un de mes grands moments avec l’OL.
« La victoire 5-0 à Saint-Etienne, un moment magnifique »
Savez-vous que les supporteurs lyonnais n’ont pas oublié votre fameux « pour moi, il n’y avait même pas faute ! » après votre carton rouge récolté contre l’ASSE (1-0 en 2018) ?
(Il rigole) Bien sûr que je n’ai pas oublié ce moment ! Quand j’ai prononcé cette phrase, j’étais énervé, mais je le pensais vraiment ! C’est bien qu’on ait gagné ce derby car tout le monde se rappelle en souriant de ce moment. Pour moi, cela restera toujours lié à mon histoire avec l’OL.
Quel est votre meilleur souvenir avec l’OL ?
Le meilleur, c’est l’aventure jusqu’en demi-finale de la Ligue Europa en 2017. C’est un bon parcours, mais frustrant car on aurait pu aller en finale. C’était un parcours marquant. Comme je l’ai déjà dit, la victoire 5-0 à Saint-Etienne était aussi un moment magnifique.
Et le pire souvenir ?
Quand je me suis blessé et que j’ai dû me faire opérer du pubis puis de l’adducteur. Après cette blessure, j’ai eu du mal à revenir.
« Je suis un vrai, vrai fan de Bruno Genesio »
A votre avis, pourquoi les supporteurs lyonnais vous ont autant apprécié ?
Je ne sais pas. Peut-être car je donne tout sur le terrain. Mais beaucoup de joueurs font cela, pas que moi. Peut-être aussi car je suis honnête, j’ai toujours respecté le club et j’ai toujours dit ce que je pensais. La vérité, c’est que je ne sais pas. Mais c’est dur de dire ce que les autres pensent de toi…
Pourquoi les Brésiliens se plaisent-ils autant à l’OL et à Lyon ?
C’est une belle ville et un beau club. A Lyon, les Brésiliens se sentent appréciés.
Quel coach vous a le plus marqué ?
C’est facile. Je suis un vrai, vrai fan (sic) de Bruno Genesio. J’ai beaucoup aimé travailler avec lui. Je sais que beaucoup de supporteurs pensent le contraire, mais c’est mon avis. J’ai aimé Bruno du fond du cœur, il m’a beaucoup aidé. Je pense aussi que c’est un très bon coach, l’un des meilleurs que j’ai connus, c’est sûr et certain.