Moins de « bling-bling », plus de collectif. C’était le but du PSG qui a poussé ses stars vers la sortie. Le résultat est réussi, il ne reste que les « footix » pour rabaisser cette équipe.
La saison dernière, le PSG de Messi et Neymar, comptait 66 points après 28 journées. Soit 3 de plus que celui de Luis Enrique. Mais Galtier et ses joueurs s’étaient faits sortir de la Ligue des Champions par le Bayern Munich, dès les huitièmes de finale, et avaient dit adieu à la Coupe de France en huitièmes de finale, après une défaite au Stade Vélodrome (1-2).
En avril 2022, le PSG de Pochettino comptait 65 points à ce stade de la compétition. Mais Messi, Neymar et consorts avaient pris la porte de la C1 en 8èmes (face au Real Madrid) et avaient dit adieu à la Coupe de France en janvier, après une défaite au Parc face à l’OGC Nice.
Le PSG 2023/2024 n’a rien à envier à ses prédécesseurs
Cette saison, le PSG est en tête de la Ligue 1 avec 10 points d’avance, il est qualifié pour la finale de la Coupe de France et jouera les demi-finales de la Ligue des Champions. Malgré cela, on entend encore souvent parler de « pire PSG sous QSI ». C’est une aberration sans nom ! Une réflexion de footix.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle ne se réfère qu’au nombre de « grands noms » au sein de l’effectif. Dire que c’est élu PSG le moins bling-bling » de l’ère QSI serait sûrement un peu moins ridicule. Car si le PSG 2023/2024 n’a pas d’Ibrahimovic, de Messi, de Neymar ou de Verratti, il se construit sur un collectif solide qui dégage une vraie force, auteur d’un entraîneur expérimenté qui a pris les choses en mains. Résultat : au contraire, ce PSG est un des meilleurs de l’ère QSI.
Le plus absurde, c’est que ces pseudo spécialistes, qui osent dire ça, étaient aussi les premiers à nous expliquer que le PSG n’était pas une équipe, mais un assemblage de stars. Bien sûr, le PSG de Luis Enrique doit encore progresser, mais dire que c’est une des pires équipes sous QSI revient à s’arrêter au premier regard, déformé par la lumière éblouissante que renvoyait un onze avec Neymar, Messi et Mbappé.
Même si le talent de Kylian Mbappé (futur Ballon d’Or ?) sera forcément déterminant pour espérer gagner la Ligue des Champions, le groupe de Luis Enrique n’a rien à envier à ces prédécesseurs. Bien au contraire.