Monté en puissance en fin de saison, Rayan Cherki s’était confié dans la dernière ligne droite. Instructif pour la suite du phénomène lyonnais qui sera forcément scruté.
Qu’avez-vous appris de vos partenaires tout au long de cette saison ?
J’ai beaucoup appris tactiquement, notamment sur le placement défensif. Je pense que tous ces conseils vont payer rapidement.
Islam Slimani, par exemple, a récemment dit que vous avez beaucoup de talent, mais que vous devez aussi beaucoup travailler. Qu’en pensez-vous ?
On ne va pas se mentir : je sais que j’ai un peu de talent. Après, si je veux devenir un grand, il faut que je bosse plus que tout le monde. Le talent c’est une chose, mais le travail c’est encore plus important. C’est ancré en moi depuis tout petit : j’aime travailler et en faire plus que les autres. (…) Il faut continuer à travailler les points forts afin qu’ils atteignent la perfection. Quand je ne joue pas, j’essaie de me remettre en question.
« L’impatience, c’est dur à gérer dans le football »
Il faut gérer votre impatience…
Sincèrement, je pense que c’est le plus compliqué. L’impatience, c’est dur à gérer dans le football. Etre patient, c’est une des qualités des grands joueurs. J’ai appris à le gérer durant ma formation. Je voulais par exemple jouer tous les matches, même quand j’étais fatigué. (…) J’ai besoin de temps de jeu pour montrer au coach que j’ai ma place. Je prends ce qu’il y a à prendre.
Comment vivez-vous l’engouement autour de vous ?
Sincèrement, je ne me prends pas la tête avec ça. Je vais très peu sur les réseaux sociaux. Je sais où je suis et je sais où je veux aller.
Où voulez-vous aller ?
Ah, ça, je ne peux pas vous le dire !
Né et formé à Lyon, vous faîtes partie d’une équipe de l’OL qui a disputé la course au titre. Est-ce un rêve ?
Bien sûr que c’est exceptionnel. C’est un rêve de vivre ça pour tout gamin né et formé à Lyon. Beaucoup aimeraient être à ma place.
De qui vous inspirez-vous ?
Je m’inspire des plus grands, dans le foot ou en dehors du foot. Toutes les personnes qui ont marqué l’histoire du sport sont bonnes à regarder. Ils ont ce petit truc et j’aimerais faire mieux qu’eux.
Quid de la préparation invisible ?
Notre corps, nos jambes, nos pieds, notre tête sont nos outils de travail quotidien. Si on ne s’en occupe pas, on va vite être usé.
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