vendredi 24 janvier 2025

Rétro : les 5 meilleurs entraineurs sur le banc du FC Nantes

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Les entraineurs nantais sont dans la légende. Depuis des années, le banc de La Beaujoire a accueilli des techniciens de légende vers le succès.

1/ Coco Suaudeau (1982-1988 et 1991-1997)

Parce qu’il n’a connu que Nantes, où il a été joueur pendant dix ans, éducateur puis entraîneur à succès pendant vingt-cinq ans, parce qu’il fut celui qui parvint le mieux à transcender les idées héritées de son inspirateur, Arribas, d’en inventer de nouvelles, et aussi parce qu’il eut la chance de tomber sur une génération exceptionnelle, celle des Karembeu, Pedros, Ouédec, etc…

Il mérite amplement la première place. Ses deux titres de champion, comme joueur (1965 et 1966), puis comme entraîneur (1983 et 1995) en disent beaucoup de la continuité qu’il parvint à assurer entre les époques. Sa dernière période fut la plus marquante qui offrit au club et au football français un des plus beaux champions de France de son histoire. Dans un style flamboyant et ambitieux, il aurait mérité la consécration d’un titre européen qui était dans les cordes du Nantes de 1996…

2/ José Arribas (1960-1976)

Trois fois champion de France (1965, 1966 et 1973), l’ancien joueur du Mans d’origine espagnole (il est né à Bilbao en 1921) aura surtout été le créateur du jeu à la nantaise, inspirateur de plusieurs générations d’entraîneurs et d’éducateurs.

Il est resté seize ans en poste, pour faire monter le club en D1 en 1963 et en faire un champion de France deux ans après. Son impact fut grand sur la philosophie du club, bien au-delà du carré vert, également pour des notions de respect, de comportement et de citoyenneté, autant de valeurs qui allaient faire du FC Nantes une référence en matière de formation pendant un demi-siècle.

3/ Raynald Denoueix (décembre 1997-2001)

Le disciple de Coco a rejoint son maître en offrant le dernier titre de champion au club en 2001 et en accrochant deux Coupes de France. En quatre saisons à la tête de l’équipe, son bilan est exceptionnel avec une Coupe de France en 1999, une seconde en 2000, le titre en 2001 et une deuxième phase de Ligue des Champions dans la foulée.

Quand son prédécesseur disposait d’un effectif riche en talents variés, lui a hérité d’un groupe meurtri et qui était aux portes de la descente pour le transformer et l’amener à un niveau insoupçonnable. Sa réussite à la Real Sociedad démontre qu’il avait la capacité de s’exporter avec succès.

4/ Jean Vincent (1976-1982)

En 1976, il est préféré à Suaudeau pour succéder à Arribas, depuis Lorient où il avait fait ses gammes. Jusqu’en 1982, il aura permis au FC Nantes de maintenir en vie des idées que Suaudeau reprendra à son compte, sans jamais renier les valeurs de formation du club, sans jamais craindre de faire confiance aux jeunes.

Le tout en gagnant deux titres (1977 et 1980), en ne terminant jamais au delà de la 2ème place, et en allant chercher la première Coupe de France de l’histoire du club (1979). S’appuyant sur la génération Amisse, Pécout, Bossis, c’est peu de dire que son impact a été sous-évalué tant son influence sur le club a été grande.

« C’était un homme immense, plein d’enthousiasme, compétiteur dans l’âme et d’une grande honnêteté intellectuelle, se rappelle Guy Lacombe qui lui doit sa carrière professionnelle et ses trois saisons nantaises. Entre Arribas et Suaudeau, grâce à son pragmatisme supérieur, il a su convaincre les joueurs d’accepter les préceptes de ce qu’on appelait le jeu à la nantaise, de préparer le terrain à Suaudeau tout en gagnant deux titres et une coupe. Chapeau ! »

5/ Michel Der Zakarian (2007-2008 et 2012-2016)

Des cinq, il est certainement celui qui incarne le moins le jeu à la nantaise. Défenseur rugueux, il n’en demeure pas moins un pur produit de la Jonelière. Champion de France en 1983 (à 20 ans, il n’avait joué qu’un match), il a pris la succession de Patrice Rio dans l’axe, terminant deux fois 2ème de L1 avant de faire sa carrière à Montpellier.

De retour à Nantes en 2006, il intègre le staff, devient entraîneur principal et parvient à faire remonter le club en L1 en 2008 avant d’être remercié… et de revenir en 2012 pour la même mission de remontée qu’il assure une seconde fois. En fin de contrat en 2016, il ne sollicite pas une prolongation, ses relations avec le président Kita étant plus que fraîches.

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