À 32 ans, Rudy Molard vit sa 11ème saison professionnelle. Une expérience précieuse qui lui permet d’avoir un avis pertinent sur les différentes épreuves du calendrier. Toujours bien placé, il sait aussi se faire plaisir durant les courses. Le coureur de la Groupama-FDJ nous livre ses courses préférées en dehors des grands Tours.
TOUR DU PAYS BASQUE
« C’est une course passionnante avec un parcours atypique avec ses montées courtes et raides que l’on ne retrouve jamais sur les autres courses. Elle est aussi marquante pour son public qui est totalement délirant. Les fans basques avec les drapeaux et les encouragements sont assez uniques. »
CLASSIQUE SAN SEBASTIEN
« C’est une course sous-cotée et pas assez estimée pour moi. Je l’adore. En plein mois de juillet, dans une ville magnifique et sublime. Le final est toujours plein de suspense et de rebondissements. C’est une course que j’apprécie vraiment. On y retrouve aussi le public basque avec plaisir. Dans la dernière montée raide de la Clasica San Sebastian, il y a toujours des émotions à aller chercher. C’est une course superbe à faire. »
STRADE BIANCHE
« C’est une course atypique. On remonte un peu l’ancien temps avec ces chemins en Gravel, à une époque où il y en avait beaucoup. Sans parler de l’ambiance. Elle est assez spéciale. C’est une course pleine de mouvement et de rebondissements. Il y a beaucoup de suspense. A faire, c’est vraiment magique sur ces chemins de terre qui sont uniques. L’ambiance dégagée là-bas, c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa carrière. En plus, l’arrivée à Sienne est magnifique. C’est une course où les paysages sont sublimes en Toscane. La course a de plus en plus de valeur. C’est presque un 6ème Monument ! »
TOUR DE LOMBARDIE
« C’est une course incroyable avec une belle ambiance. C’est la fin de saison. Et cela la rend très spéciale. Il y a une grande histoire avec cette course et la Madonna del Ghisallo, les cloches qui sonnent à son sommet, son musée… Pour tous les fans, il faut s’y rendre.
Tout est à vivre. Le Mur de Sormano, l’arrivée à Côme. C’est une course à part. C’est le dernier Monument de la saison. L’une des plus belles courses du calendrier. »
LIÈGE-BASTOGNE-LIÈGE
« Parler de Liège-Bastogne-Liège, c’est d’abord parler d’une ambiance. Ensuite, on ne peut que l’évoquer avec notamment la montée mythique de La Redoute. C’est la course que je regardais petit avec le duel Michele Bartoli / Franck Vandenbroucke, en 1999. Cette arrivée à Liège que tout le monde connaissait. Même si maintenant le parcours a changé. Dans cette ville de Liège, rien ne laisse indifférent. Ça ramène plein de souvenirs en tête. C’est la Doyenne. La course que tous les grands champions rêvent de gagner et d’accrocher à leur palmarès. C’était presque une obligation de la citer. Je ne pouvais pas passer à côté. »